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28 novembre 2017 2 28 /11 /novembre /2017 09:32
  • Auteur : Hélène Couturier
  • Editeur : Syros Jeunesse
  • Collection : Grand format
 
 
Description de l'ouvrage :
 
Une comédie de mœurs aux bienfaits prodigieux : rire et sagesse garantis !
Quand ma mère nous a annoncé qu'on partait en vacances en Inde, ma sœur s'est direct imaginée en mode " Bollywood ", façon princesse indienne. Plus mesurée, j'ai pensé que j'avais la meilleure maman du monde, ce qui n'arrive pas souvent. Puis j'ai compris qu'elle nous emmenait dans un ashram. Traduction : délire yoga-méditation, riz complet et partage des tâches ménagères ! Ça m'a anéantie. Et encore, j'ignorais qu'une fois là-bas, il n'y aurait pas de réseau et que le seul jeune de mon âge, Jésus, serait un matheux sans pitié. Mais...
... Comme le dit le proverbe indien : " Tant qu'il y a de l'amour, tout est possible " !
 
C.f : amazon.fr
 
 
 
Mon avis :
 

Lorsque la maman de Garance et Anna leur annonce qu’elles vont voyager toutes les trois en Inde, les filles sautent de joie. Anna est fan de films « Bollywood » et elle s’imagine déjà au bord d’une superbe piscine à dialoguer sur son téléphone portable avec ses amies restées en France. Sauf que leur mère les amène dans un ashram sans wifi ni 4G et surtout avec de l’eau froide, des heures fixes et de la méditation à gogo.

J’ai trouvé la mère particulièrement égoïste car elle n’a pas été honnête dès le départ avec ses filles et, clairement, c’est un voyage pour elle car seulement elle est dans le « délire » de la méditation. Un véritable dialogue de sourds s’installe avec d’une part Anna qui est une ado qui aspire à être elle-même, se cherche et sa mère qui veut lui faire découvrir autre chose.

Anna est un personnage attachant, dotée d’un humour sarcastique qui est son meilleur moyen de défense. Ainsi, c’est une héroïne qui parlera à de nombreux lecteurs et lectrices.

De plus, Hélène Couturier nous fait voyager en Inde, le pays et non la représentation des films. Sous un ton enjoué et humoristique, le lecteur découvre des références historiques indiennes importantes ainsi qu’une réflexion sur la manière dont les femmes sont considérées en Inde (et encore, elle ne parle pas des Intouchables !).

 

C’est un roman qui propose une réflexion intelligente sur le fait de s’ouvrir aux autres, à une autre culture tout en se découvrant soi-même.

 

Bye bye Bollywood
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27 novembre 2017 1 27 /11 /novembre /2017 10:09
  • Auteur : Adeline Charneau
  • Illustratrice : Roberta Rocchi
  • Editeur : Nathan Jeunesse
  • Collection : Montessori
 
 
Description de l'ouvrage :
 
Découvrir les chiffres et la numération grâce au matériel sensoriel conçu par Maria Montessori.

10 chiffres rugueux à tracer du bout des doigts, pour découvrir et mémoriser en douceur la tracé de chaque chiffre.
10 cartes images avec les quantités à associer aux chiffres.
 
C.f : Amazon.fr
Merci aux éditions Nathan pour cet envoi
 
 
 
Mon avis :
 

But de l’exercice : découvrir la numération puis le calcul grâce au matériel sensoriel conçu par Maria Montessori.

La pochette se compose de 10 chiffres rugueux à découvrir du bout des doigts. On reste très clairement dans du matériel basique de la pédagogie montessorienne.

Il y a également des cartes chiffres ainsi que des jetons aidant ainsi à l’association symboles – quantités.

De plus, la pochette contient des jeux pour renforcer la mémorisation des nombres ainsi que le traditionnel livret pour guider le parent pendant l’activité.

Ma pochette Montessori : les chiffres rugueux
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24 novembre 2017 5 24 /11 /novembre /2017 10:03
  • Auteur : Adeline Charneau

  • Illustratrice : Roberta Rocchi

  • Editeur : Nathan Jeunesse

  • Collection : Montessori

 

 

Description de l'ouvrage :

 

Progresser dans la lecture grâce au matériel sensoriel conçu par Maria Montessori.


12 graphèmes rugueux pour découvrir du bout des doigts les sons plus complexes : ch, ou, on, un etc.
En les suivant du bout des doigts, l'enfant utilise ses capacités sensorielles pour mémoriser le tracé et le son de chaque graphème.
24 cartes images à associer aux graphèmes : "chhh comme chat "

 

C.f : Amazon.fr

Merci aux éditions Nathan pour cet envoi

 

 

 

Mon avis :

 

Super pochette très ludique avec 12 graphèmes rugueux et 24 cartes images pour progresser dans l’acquisition de la lecture.

Les cartes graphèmes rugueux sont idéales pour découvrir du bout des doigts les sons de la langue française les plus complexes comme « on », « un », « ou ». La pédagogie Montessori encourage l’apprentissage par le jeu et par soi-même (apprend moi à faire tout seul). Ainsi, en suivant du bout des doigts, l’enfant utilise ses capacités sensorielles pour mémoriser à la fois le tracé et le son.

 

24 cartes images sont présentes pour aider à l’association entre les images et les graphèmes.

 

Bien entendu, le tout est accompagné d’un livret pour guider le parent pendant l’activité.

 

Excellent matériel Montessori que je vous recommande chaudement.

Ma pochette Montessori : les graphèmes rugueux
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21 novembre 2017 2 21 /11 /novembre /2017 11:11
  • Auteur : Delphine Pessin
  • Editeur : Talents Hauts
  • Collection : Ego
 
 
Description de l'ouvrage :
 
Émilie fait sa rentrée de troisième dans un nouveau collège, dans la même classe que son amie, Cloé.
Très vite, Émilie devient la cible préférée de Barbara, la « star » du collège, et de toute sa bande qui l’insultent parce qu'elle est rousse, s’amusent à lui jeter de la nourriture dessus et vont même jusqu’à la blesser. Émilie supporte tout cela stoïquement, jusqu'à ce que Cloé préfère s’éloigner d’elle pour ne pas risquer de devenir elle aussi une cible.
 
 
C.f : Ricochet-jeunes.org
 
 
 
Mon avis :
 
Ce roman est court et palpitant. Grand thème « à la mode » aujourd’hui, je trouve qu’il se dégage des autres par plusieurs points.
 
Tous d’abord, nous suivons Emilie de son arrivée dans cette nouvelle ville jusqu’au dénouement final. Ainsi, le lecteur vit avec elle la lente dégradation de sa situation.
 
De plus, il y a deux points de vue et pour moi, c’est là que réside la vraie originalité ! Cloé est à la fois juge et partie dans les mésaventures de son amie Emilie.  La juxtaposition des deux points du vue permet au lecteur d’avoir une perception plus fine et plus objective de la situation et de mieux cerner la complexité des relations / sentiments en jeu lorsque l’on parle d’harcèlement entre adolescents. Bien entendu, en tant que lecteur, nous ne pouvons que compatir au sort que d’Emilie, à ses souffrances quotidiennes mais, d’avoir le point de vue de Cloé, évite qu’on la condamne trop durement. Ce n’est qu’une adolescente qui a son amie en souffrance, essaie de l’aider tout en ne voulant pas être exclue du « groupe ».
 
Nous ne pouvons qu’être touchés par ce qu’endure Emilie car de véritables adolescents (voire enfants) subissent cela tous les jours. Il y a une grande justesse, une franchise et une véritable émotion qui ressortent à la lecture de ces faits. Ce déferlement de haine gratuite pousse à un sentiment de révolte qui est encore plus grand car nous nous retrouvons auprès d’elle sans pouvoir arrêter toute cette injustice engendrant ainsi énormément de frustration. Donc, si nous ne pouvons rien pour elle, peut-être pouvons-nous faire quelque chose pour quelqu’un que nous connaissons et qui est harcelé ?
 
Ce roman vous fera passer par des émotions fortes grâce à une écriture d’une grande justesse. Jamais l’auteur ne sombre dans le pathos et pourtant, l’émotion est présente à chaque ligne ce qui est admirable vue la rapidité du roman.
 
C’est un roman que je conseille à tous : harcelés, familles, équipes pédagogiques, harceleurs. Etre différent ne devrait jamais pousser les autres à agir aussi cruellement. Ce livre suscitera de nombreux débats chez les lecteurs.
La carotte et le bâton
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20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 15:02
  • Auteurs : Laure Bazire et Flore Talamon

  • Editeur : Nathan Jeunesse

  • Collection : GF historique

 

 

Description de l'ouvrage :

 

Enquête, complots et histoire d'amour : le destin d'une héroïne passionnée et rebelle au XVIIIe siècle.

1759, à Paris : les Philosophes tentent de publier leur Encyclopédie malgré la censure. Judith Amelot, fille d'imprimeur, se passionne pour le métier de son père. Mais ce dernier est brutalement arrêté, accusé d'avoir imprimé des ouvrages interdits. La jeune fille doit assumer seule la responsabilité de l'imprimerie, à dix-sept ans et face à l'hostilité des ouvriers. Désespérée, elle reçoit une lettre qui lui redonne courage et dans laquelle l'auteur, anonyme, lui déclare sa flamme. Pourtant, Judith n'est pas au bout de ses peines. Quelqu'un cherche manifestement à anéantir la famille Amelot. Qui ? Et pourquoi ?

 

C.f : Amazon.fr

Merci aux éditions Nathan pour cet envoi

 

 

 

Mon avis :

 

L’action se situe au milieu du XVIIème siècle sous le règne de Louis XV et des encyclopédistes.

 

Balthazar Amelot est un imprimeur reconnu travaillant à Paris. Même s’il est favorable aux encyclopédistes, il reste prudent sur ce sujet et n’imprime que les ouvrages acceptés par la censure et le pouvoir royal. A l’époque, un libraire était, à la fois, un éditeur, un imprimeur, un distributeur et un diffuseur de publication. C’est donc un cadre original (en littérature de jeunesse) et trépidant pour le lecteur. De plus, les auteures se sont fortement documentées ce qui signifie que Judith croise d’Alembert, Mme Geoffrin, M. de Quatreterre et nous croisons les noms de Diderot, Montaigne et les chemins des salons. Elles ont véritablement respecté le plus possible la réalité historique de l’époque.

L’Encyclopédie marque, d’une certaine manière, le début de la Révolution avec l’ouverture des idées et la propagation du savoir pour tous, chose que le pouvoir (anti-encyclopédistes) tente de freiner au maximum mais les publications interdites en France sont finalement imprimées aux Pays-Bas pour revenir, sous le manteau, en France.

 

Tout au long du roman, Laure Bazire et Flore Talamon développent deux intrigues : d’un côté, l’arrestation de Balthazar Amelot effectuée par lettre de cachet ; de l’autre, la falsification de l’avant-propos du livre Les lettres du palétuvier de Bec de Quatreterre. Beaucoup de mystères, de rebondissements avec un soupçon de romance, voilà ce que propose le roman.

 

Judith va reprendre avec sa mère et ses sœurs l’imprimerie pendant l’emprisonnement de son père. Déterminée, têtue, passionnée, courageuse, entière, pleine de conviction, fleur bleue et encore bien insouciante, elle n’en est pas moins attachante avec son envie de sauver « son » imprimerie. Elle n’aura de cesse de se battre pour faire tourner l’imprimerie, faire libérer son père et trouver le saboteur.

 

Ce roman s’adresse aux passionnées de livres, de liberté, de savoirs et d’Histoire. C’est un bon roman historique, original de par son thème et trépidant se déroulant dans le monde du livre à une époque bouillonnante.

Les enfants des Lumières 1759 tome 1 : La plume de l'ange
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20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 14:33
  • Auteur : Gwenaëlle Barussaud - Robert
  • Editeur : Fleurus
  • Collection : Les Lumières de Paris
 
 
Description de l'ouvrage :
 
 
Lorsque Lucille Bordier revient à Paris en ce mois de septembre 1868, elle éprouve beaucoup de peine à reconnaître Paris. Partout la ville s’illumine, s’agrandit, se dote d’hôtels luxueux, de magasins superbes, de salles de spectacle… Mais Lucille n’a pas le cœur à se réjouir de ces changements. Une saison passée à Dinard, petite cité balnéaire de la côte d’Emeraude, l’a dépossédée de ses illusions et de ses rêves. Séduite puis abandonné par Charles Singleton, un entrepreneur anglais sans scrupule, Lucille a perdu ses ressources et sa place de domestique. Elle peut heureusement compter sur l’amitié de sa sœur Pauline et sur celle de sa tante Victorine qui tient désormais seule le Café Normand, rue d’Enfer. Mais depuis la mort subite de l’oncle Gaston, le café pEriclite…C’est alors que Lucille a une idée. Pourquoi ne pas transformer le café en un lieu de réunion pour les femmes, une sorte de salon où l’on pourrait boire du thé, déguster des gourmandises et bavarder sans craindre l’oreille indiscrète des domestiques ? L’idée fait son chemin et bientôt L’heure gourmande ouvre ses portes… Mais en ce siècle pourtant avide de transformations, la naissance d’un « café pour les dames » est plus qu’un changement, c’est une révolution.
 
 
C.f : Amazon.fr
(lien pour découvrir les aventures de sa sœur aînée : Pauline !)
 
 
 
Mon avis :
 
 
Lucille est la sœur cadette de Pauline Bordier, héroïne du premier volet de la série « Les Lumières de Paris ».
 
D’un naturel attachant et impulsif, Lucille fonce la tête baissée à la poursuite de ses rêves. Elle quitte sa place auprès de Mathilde de Gisors pour se lancer dans l’aventure des grands hôtels où elle espère percer. Elle rencontre une riche américaine qui la prendra sous son aile et attisera, par la même occasion, beaucoup de jalousie. Elle a beaucoup de cœur, une volonté immense et une grande générosité ce qui, d’ailleurs, lui voudra quelques déboires suite à la malveillance de certaines personnes. Voulant bousculer les codes et croire en ses rêves, elle va concevoir un vaste projet que le lecteur suivra étapes par étapes avec ces joies et ces peines. Son énergie et sa soif de vivre sont tellement communicatifs que le lecteur est totalement pris dans l’histoire haletante de cette provinciale si bien intégrée à la vie parisienne et à son siècle.
 
Grâce à la sublime plume de l’auteure, le lecteur passe par toutes les émotions. Elle joue clairement avec nos sentiments. Nous passons de la tension à la détresse puis à la joie en passant par la crainte et l’espoir. Via les yeux de Lucille, nous découvrons la société de Napoléon III et de sa femme Eugénie avec notamment les prémices des stations balnéaires ou la possibilité d’ascension sociale même lorsque l’on est une femme.
 
Lucille, héroïne battante qui bouscule le destin et force la chance, est définitivement un personnage à découvrir.
Lucille à l'heure gourmande
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16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 09:07
  • Auteur : Alexandre Chardin
  • Editeur : Magnard
  • Collection : Romans perles
 
Sélection au Prix des Incorruptibles 2017-2018 niveau CM2 - 6ème
 
 
Description de l'ouvrage :
 
Ni douillette, ni chochotte, Louise harcèle son frère Joseph et sa bande jusqu'à ce qu'ils acceptent de l'emmener dans leur dangereuse expédition. Car quoi de plus délicieux, à dix ans, que le goût sucré de la peur ? La voilà ainsi embarquée vers le jardin de l'« Ortie » : une vieille dame dont l'attitude étrange et la maison sinistre terrorisent les enfants. Visage masqué et c ur battant, la bande se régale des fraises juteuses du potager. Pourtant, Louise n'est pas très à l'aise. Et si cette dame n'était pas la sorcière que chacun croit ?
 
C.f : Amazon.fr
 
 
 
Mon avis :
 
En fait, cette histoire, c'est tout simplement une très très belle histoire d'amitié entre Louise et l'Ortie (Jeanne Solignac). Renfermée sur elle-même, le fillette va l'aider à s'ouvrir de nouveau et Jeanne va lui transmettre sa passion des plantes.
 
L'échange, l'amitié, le partage, la réciprocité, l'ouverture aux autres, voilà les thèmes magnifiquement développés dans ce roman que je vous invite à lire ; promis, vous ne serez pas déçus. Enfin un peu de poésie dans ce monde de brutes.
Le goût sucré de la peur
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15 novembre 2017 3 15 /11 /novembre /2017 11:34
  • Auteur : Vincent Villeminot
  • Editeur : Nathan Jeunesse
  • Collection : Hôtel des frissons
 
 
Description de l'ouvrage :
 
 
Une série pour les 8-11 ans qui aiment avoir peur !
Margot, la fille du propriétaire de l'hôtel, et Tristan, le fils du cuisinier, sont d'incorrigibles gourmands. Ils se sont faufilés dans la cuisine pour chiper quelques pâtisseries. Ils sont en train de s'empifrer de choux à la crème, quand... zut, on vient ! Vite, ils se cachent dans la chambre froide pour ne pas être vus. Mauvaise, très mauvaise idée... Car dans la chambre froide, un spectacle saisissant les attend...
 
C.f : Amazon.fr
Merci aux éditions Nathan pour cet envoi
 
 
 
Mon avis ft Priscilla :
 
 
Vous qui aimez frissonner devant un bon livre. L’hôtel des frissons est fait pour vous. Nous suivons Margot la fille du propriétaire et Tristan le fils du cuistot. Ils nous emmènent dans la cave où est la chambre froide. Un moment Margot se rend compte que d’adorables marmottes vont être sacrifié à l’appétit vorace des clients de l’hôtel.
Enfin c’est ce qu’on croit. Je ne vous dit pas tout mais sachez qu’à la fin comme tout bon livre à frisson pour enfants tout se termine bien.
Le seul bémol que je mettrai à ce livre bien sympathique c’est que sur Electre (base de données des livres disponibles en librairie ) il n’est plus disponible. Ni son titre suivant d’ailleurs.
Donc si vous avez réussi à vous le procurer. Bravo et vous passerez un bon moment. 
J’espère que les éditions Nathan le réimprimera pour notre bonheur à tous.
Bonne lecture ! 
L'hôtel des frissons Tome 2 : La chambre froide
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15 novembre 2017 3 15 /11 /novembre /2017 10:41
  • Auteur : Nicholas Walker
  • Editeur : Flammarion
  • Collection : Castor Poche
 
 
 
Description de l'ouvrage :
 
 
A quinze ans, un peu malgré lui, Benjamin qui jusqu'ici patinait uniquement pour le plaisir se retrouve partenaire attitré, en danse sur glace, de la pire pimbêche de sa classe. la discipline le séduit, mais... si ses copains l'apprenaient ? Que diraient-ils, eux pour qui seul le rugby est une activité virile ?
Et voilà que leur professeur exige toujours plus d'entrainements. Pour lui, ces deux là iront loin, même s'ils sont à couteux tirés...
 
C.f : Babelio.com
 
 
 
Mon avis :
 
 
Au-delà du patinage artistique, ce roman est intéressant par les thèmes traités : la différence, le regard des autres et le fait de s’assumer.
En effet, le patinage ne fait pas aussi « viril » que le foot ou le rugby pratiqués par les camarades de Benjamin. Longtemps, il jonglera avec les deux sans oser en parler à ses amis de peur d’être jugé. Assumer des choix différents des autres à l’adolescence est difficile et ce roman en parle bien.
 
Court et sans fioriture, Nicholas Walker aborde un sujet délicat de façon très nuancée sans tomber dans les travers actuels. Benjamin aime patiner, c'est tout et ce "c'est tout' fait toute la différence et va réussir à casser la barrière du "qu'en dira-t-on ?".
 
Simple et efficace, ce roman est à lire, si d'aventure vous le possédez ou que votre bibliothèque municipale ne l'a pas encore pilonné.
Ce soir à la patinoire
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15 novembre 2017 3 15 /11 /novembre /2017 10:40
  • Auteur : Sandrine Beau
  • Editeur : Talents hauts
  • Collection : Ego
 
Description de l'ouvrage :
 
J'attendais mes seins avec impatience. C'est à partir des p'tits oeufs au plat que tout s'est déglingué. Comme s'ils s'étaient passé le mot pour gâcher ma joie toute nouvelle. Ca a commencé dans le bus. C'est là que j'ai vu le regard des hommes changer. Enfin de certains hommes... Ceux-là, ils ne se gênaient pas pour me regarder. Ou plutôt pour me regarder directement dans les seins. Pas gênés ! Tranquilles. Je détestais ça.
 
C.f : Amazon.fr
 
 
Mon avis :
 
Alors que Mia attendait avec impatience le début de sa puberté et notamment le début du développement de sa poitrine, elle remarque le regard de certains hommes changent et notamment celui du copain de sa mère qui entre dans la salle de bain lorsqu’elle se douche ce qui n’était pas le cas auparavant. Lorsque le scénario se répète, Mia s’enferme dans son mutisme, n’arrivant à se confier à personne car croyant, au départ, se faire des idées.
Le texte et court mais fort, très fort car dans la retenue et centré sur la psychologie de Mia. L’auteure exprime très bien la difficulté de l’adolescente à parler face à un beau-père sournois et toujours plein de ressources qui profite des gardes de nuit de la mère pour satisfaire ses envies.
C’est un très bon récit sur la mise en garde et la nécessité de parler.
La porte de la salle de bain
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