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27 novembre 2018 2 27 /11 /novembre /2018 17:16

Bonjour !

 

Je tenais à m'excuser pour ce long silence mais ma famille s'est agrandie le 17 juin et, comme vous pouvez vous en douter, je n'ai guère eu le temps de poster mes avis.

 

N'ayez crainte : je suis de retour !

Naissance
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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 11:52
  • Auteur : Sarah Dessen
  • Broché: 478 pages
  • Editeur : Pocket Jeunesse (16 mai 2012)
  • Langue : Français
Biographie de l'auteur :
Sarah Dessen est née aux USA en 1970. Elle a baigné très jeune dans la littérature puisque ses parents, professeurs de lettres, lui offraient des livres en guise de jouets. Enfant, elle reçoit une machine à écrire et se lance dans l'écriture. Après son diplôme de Lettres, elle décide de travailler comme serveuse et d’écrire le reste du temps. Son premier roman est publié au bout de trois ans. Elle fait aujourd’hui partie des auteurs majeurs de la littérature pour adolescents.
Description de l'ouvrage :
Après le divorce de ses parents, McLean a suivi son père et n’a plus de contact avec sa mère. Ensemble, ils n’en finissent pas de déménager : quatre villes différentes en deux ans. Chaque nouvel endroit lui donne l’opportunité de se créer une nouvelle personnalité. Mais aujourd’hui, pour la première fois, McLean a envie de rester où elle est, pour découvrir qui elle est. Dave, le garçon d’à-côté, pourra sûrement l’aider…
Cf : Amazon.fr
Mon avis :
McLean est un personnage attachant, vivant seule avec son père consultant culinaire depuis le divorce de ses parents deux ans auparavant.
Le métier de son père lui a fait changer quatre fois de lycée en l’espace de deux ans. Lakeview est son cinquième. A chaque fois, elle s’invente un personnage, une vie. A Lakeview, un concours de circonstances lui fait prendre son véritable prénom et elle se dévoile aux autres et à elle-même. Elle n’invente plus, elle ne fuit plus et va même se confronter à sa mère qu’elle rejette depuis le divorce.
Grace à son voisin David, elle va se faire de véritables amis car elle ne s’est pas cachée derrière un personnage. Elle va même aider Deb, un personnage secondaire mais hautement important, à se lier à la bande d’amis : David, Riley, Ellis, Heather et elle. Deb est attachante, hyper organisée et recèle beaucoup de vie et de surprises mais elle est seule ; c’est un peu la « freak » du lycée. Grace à McLean, elle s’intègre dans une bande d’amis pour la première fois de sa vie et j’ai trouvé cela merveilleusement touchant car on voit au départ que la bande n’est pas chaude, la jugeant sans la connaître mais au bout de cinq minutes de discussion avec elle, ils se rendent compte de la richesse qu’elle a. Morale de l’histoire : ne pas juger sans connaître.
La seconde morale de ce roman ado (pour filles) est qu’il ne sert à rien de se cacher ou de fuir son passé ou ses blessures mais justement qu’il faut affronter sa vie pour se sentir mieux, se découvrir soi-même et aller de l’avant en se débarrassant de ses vieilles rancoeurs qui sont souvent des malentendus.
Malgré quelques longueurs, ce livre est plaisant à lire.
Te revoir un jour
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 08:22

La rue des étoiles

Bart Moeyaert

Traduit par Daniel Cunin

Edition du Rouergue

Collection : Doado

En librairie le 6 novembre 2013

Résumé :

Trois enfants assis sur un mur regardent le monde. Un roman à la fois subtil, profond et drôle d’un auteur d’envergure internationale.

Pendant les chaudes journées d’été, trois enfants s’assoient sur le mur qui sépare l’entrepôt de ferraille de la rue attenante, la rue des étoiles. C’est ici qu’Oskar, son frère Bossie et leur amie Camille ont élu domicile pour leur «club ». Drôle d’endroit sans mur ni plafond, mais un lieu idéal pour observer le monde. Même s’il n’y a pas grand monde qui passe dans la rue des étoiles, à part cette grand-mère qui promène son vieux teckel à heure fixe... Pour déjouer l’ennui, Bossie, Oskar et Camille font un pari : qui du teckel ou de la vieille dame mourra en premier ? Coup du hasard ou coïncidence, le lendemain, le chien et la vieille ne se montrent pas.

Commence alors une attente mêlée de suspense et de crises de rire. En toile de fond de cette tranche de vie, Bart Moeyaert aborde avec subtilité les thèmes de la relation fraternelle, du manque (la mère des deux frères étant absente), de l’amour et de la mort.., et toujours avec une psychologie des personnages élaborée et une écriture singulière.

La Rue des étoiles, sorti en 2011 aux Pays-Bas, a déjà été récompensé par le Boekenleeuw 2012, et a permis à Bart Moeyaert de figurer parmi les six auteurs nominés au Prix Andersen 2012. Très apprécié dans son pays, son style, devenu à la fois filmique et poétique, atteint une maturité certaine dans ce livre.

L’auteur :

Né en 1964 à Bruges, Bart Moeyaert est le dernier d’une fratrie de 7 garçons, comme il le raconte dans Frères (doado, 2008). Après ses études secondaires à Gand, Bart Moeyaert étudie le néerlandais, l’allemand et l’histoire à Bruxelles. Il a publié son premier roman (Duo avec fausses notes, 1983) dès l’âge de 19 ans. D’abord rédacteur des revues pour enfants aux éditions Averbode, Bart Moeyaert se consacre à l’écriture depuis 1995. Il a publié de nombreux romans, poèmes, albums, scripts pour la télévision, pièces de théâtre et traductions. L’essentiel de son oeuvre se situe à la frontière de la littérature adolescente et adulte. De nombreuses fois récompensés en Belgique, aux Pays-Bas comme à l’étranger, ses livres ont été traduits dans plus de 15 langues. Huit de ses ouvrages ont été publiés au Rouergue.

Cf : Le Rouergue, service de presse

Mon avis :

Une fois de plus, je remercie les éditions du Rouergue pour cette découverte car c’est un livre vers lequel je ne serais pas allée de moi-même.

Ce qui m’a le plus frappée dans ce roman est le style de l’auteur. Celui-ci est singulier, à la limite du filmique ce qui rend le livre intéressant et questionne le lecteur voire le bouscule dans ses habitudes de lecture.

Bart Moeyaert fait la part belle à l’aspect psychologique de ses personnages. Nous voyons ces trois adolescents évoluer sur le fil du rasoir ou plutôt du toit depuis lequel il regarde la rue des étoiles et la ville.

C’est un roman sur l’absence (de la mère notamment), l’amour fraternel, l’amitié, la mort, l’amour.

Je comprends pourquoi il a reçu le Prix Boekenleeuw 2012 !!

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