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21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 06:32


Révélation de Stephenie Meyer

  • Broché: 759 pages
  • Editeur : European Schoolbooks (22 octobre 2008)
  • Collection : Black Moon

Mon avis :

Que dire d'original sur ces 4 romans de Stephenie Meyer ? Pas grand chose je crois.
Je n'avais jamais lu de livres sur les vampires et je crois avoir commencée par le plus soft. En effet, j'en ai parlé autour de moi et personne n'avait lu de livres avec des vampires "végétariens".
Ces livres n'ont donc rien à voir avec ceux d'Anne Rice.

Centré sur l'histoire d'amour entre Isabella "Bella" Swann et Edward Cullen, Stephenie Meyer crée un monde fantastique auquel tout le monde peut s'identifier. Bella est le prototype de la "girl next door" (fille d'à côté). Ni belle, ni super intelligente, ni très sportive, une fille banale en somme qui vit nouvellement avec son père (parents divorcés) dans une toute petite ville perdue des Etats-Unis : Forks dans l'état du Washington.
Et elle rencontre le prince charmant en la personne d'Edward, un vampire. Bien sûr, d'autres éléments fantastiques viennent se greffer comme le fait que son meilleur ami Quileute (indien) Jacob est un loup.
L'imbroglio de quotidien de tous les jeunes mêlé au fantastique et à l'inévitable triangle amoureux fait de ces romans de vrais bijoux et la raison de leurs succès.

L'auteur ne cache pas ses influences : Shakespeare et Emily Bronte dont Bella lit les oeuvres pour l'école.
Cette histoire est vraiment belle et émouvante. J'ai adoré lire les aventures de Bella et d'Edward. Je me suis précipitée voir le film et je me suis procurée Midnight Sun (soit Fascination mais du point de vue d'Edward).
L'engoument pour cette histoire est compréhensible car Stephenie Meyer réutilise les bonnes vieilles recettes qui ont toujours fonctionnées tout en adaptant ses romans au public d'aujourd'hui.
Le succès de ces romans prouvent également que les adolescents peuvent lire des pavés pour peu qu'ils en aient envie...donc plus d'excuses...(comme avec Harry Potter).
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 14:30


La Potion magique de Georges Bouillon de Roald DAHL, illsutré par Quentin Blake.

  • Broché: 115 pages
  • Editeur : Gallimard-Jeunesse (7 juin 2007)
  • Collection : Folio Junior
Présentation de l'éditeur
La plupart des grand-mères sont d'adorables vieilles dames, gentilles et serviables. Hélas, ce n'est pas le cas de la grand-mère de Georges ! Grincheuse, égoïste, elle ressemble à une sorcière et elle a des goûts bizarres : elle aime se régaler de limaces, de chenilles... Un jour, alors qu'elle vient une fois de plus de le terroriser, Georges décide de lui préparer une potion magique. Une potion aux effets surprenants.. et durables!
Retrouvez tout le génie et l'humour de Roald Dahl dans cette histoire irrévérencieuse qui dépeint les relations entre les générations comme personne !


Mon avis
Un vrai moment de détante et de rire fasse à cette mamie non gâteau et contre qui veut se venger en créant une potion spéciale peu ragoutante (vernis à ongles, cirage, peinture, savon, tout atterrit dans le chaudron...). C'est drôle et touchant surtout lorsque son père fait tout pour que Georges refasse sa potion.
Ce qui est magique c'est que Georges ne se fait pas facher, au contraire puisque son père l'aide à refaire cette potion.
Dans ce livre, on a le droit de tout faire et surtout, la magie existe.


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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 17:57

Babyji d'Abha Dawesar.

  • Poche: 473 pages
  • Editeur : 10 (22 mai 2008)
  • Collection : Domaine étranger
Présentation de l'éditeur
Dehli, années 1990. La violence des castes déchire le pays, les étudiants s'immolent lors de manifestations contre le gouvernement. Elles sont trois - une lycéenne, une divorcée, une bonne - à graviter autour de Babyji, petite lolita indienne qui, inspirée par ses cours de physique quantique, conjugue la passion du savoir avec le plaisir des sens. Au travers du jeu des possibles entre ces femmes que tout devrait séparer, c'est l'Inde moderne, - loin du folklore et des clichés - qui est décodée. Roman initiatique aux accents érotiques et subversifs, Babyji témoigne de l'émergence d'une nouvelle vague indienne.

Biographie de l'auteur
Née en 1974 en Inde, à Delhi, Abha Dawesar est diplômée de Harvard. Elle a travaillé dans la finance à New York avant de se consacrer à l'écriture. Elle vit entre Delhi et Paris et vient d'être élue par Indian Today, le premier magazine du pays, comme l'une des vingt-cinq personnalités de l'année.

Mon avis
Anamika est une lolita à contre sesn de celle de Nabokov. Ce roman passionnant, extrêmement bien écrit et vivant nous offre une vision moderne de l'Inde. Cette inde qui repense son système de castes, qui voit la fuite de ses cerveaux mais qui ne fait rien comme si elle était paralysée par la chaleur ambiante tellement écrasante. Ses réactions sont brutales, sanglantes et ses injustices encore présentes.
Babyji (Anamika) vit à Delhi, est premier préfet et conjugue la passion du savoir notamment scientifique et le plaisir des sens avec trois femmes différentes en âge, en expériences et en castes. Elle cherche sa voix dans un pays en évolution qui se cherche également : avenir incertain, passé étouffant...Elle cherche surtout à tout rationaliser comme la physique mais tout n'est pas si simple.

Ce roman initiatique, subversif m'a subjuguée. Je vous en recommande vivement la lecture. Une fois commencée, impossible de s'en défaire. Le contraire de Lolita... pour mon plus grand plaisir !
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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 15:26






















La Trêve (La Tregua) de Mario Benedetti (Uruguay)
  • Broché: 192 pages
  • Editeur : Belfond (1996)
  • Langue : Français

Résumé :

Comptable depuis vingt-cinq années dans la même entreprise, Martin Santomé, antihéros en manches de lustrine, est à la veille de prendre sa retraite. Il est veuf, père de trois enfants Esteban, Jaime et Blanca.
Et, comme un comptable, il tient le "Journal", le "grand-livre" de son existence dérisoirement quotidienne; il dresse l'inventaire de sa vie sentimentale presque nulle (il est veuf), de sa vie professionnelle, de ses relations avec ses enfants, avec ses amis. Brusquement, les jours qui jusque-là s'étiraient, vides, lents, obscurs, s'accélèrent. Santomé est amoureux de sa nouvelle collègue, Avellaneda, à peine plus âgée que sa fille.
La trêve est cette plage de temps déserte que vient combler une rafale d'amour. Mais la vraie vie n'est-elle pas une trêve ? Une love story ? Une histoire brève ?


Mon avis :

Cette histoire parle de la passion d'un homme de cinquante ans pour une jeune fille de vingt-cinq ans mais aussi de l'homosexualité.

Martin et Avellaneda vivront, l'espace de quelques mois une relation tendre et discrète, sensuelle des menus événements de sa vie quotidienne.

Mario Benedetti exprime avec pudeur et délicatesse le temps qui passe, la solitude ce qui donne à ce portrait d'homme une charge émotionnelle intense.


En outre, il apprend avec horreur et stupéfaction l'homosexualité de son fils Jaime et a une réaction de macho latin ce qui pousse son fils à quitter la maison.


J'ai lu ce livre il a longtemps mais je voulais vous le faire partager car sa lecture m'a beaucoup touché et l'écriture très pudique de Mario Benedetti est merveilleuse.


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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 20:23






















L'accro du shopping dit oui
de Sophie KINSELLA.

  • Broché: 471 pages
  • Editeur : Pocket (2 mars 2006)
  • Collection : Pocket
Présentation de l'éditeur
Sa devise ? Je dépense donc je suis. Sa vision du devoir conjugal ? Choisir LA bague indémodable. C’est insensé et pourtant Becky Bloomwood va se marier ! Et inutile de dire que les préparatifs s’annoncent… catastrophiques : très vite, se pose la délicate question du lieu où célébrer l’union. Dans le jardinet ridiculement british de papa, avec tente bariolée et robe de mariée qui vous fait la silhouette « d’une saucisse dans un chausson de pâte feuilletée » ? Ou au mythique hôtel Plaza, sous l’égide de la belle-mère, authentique Cruella au total look fashion ?
Écartelée entre goût du luxe et respect des traditions, Becky la flambeuse va cette fois-ci devoir choisir. Pour le meilleur et pour le rire…

Mon avis :
Oui, je sais "L'accro du shopping"..hé bien oui, "L'accro du shopping". J'avoue que ce n'est pas très intellectuelle comme lecture mais qu'est ce que ça fait du bien de rire et de se détendre.
Je vous le conseille si vous voulez couper un peu d'avec des lectures dites plus sérieuses surtout que l'intrigue principale va vous tenir en haleine jusqu'aux dernières pages.
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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 18:46






















Fantastique maître renard de Roahl DAHL

  • Editeur : Gallimard-Jeunesse (27 janvier 2003)
  • Collection : Folio Cadet

Présentation de l'éditeur
Dans la vallée, il y avait trois fermiers, éleveurs de volailles dodues... Le premier était gros et gourmand ; le deuxième était petit et bilieux ; le troisième était maigre et se nourrissait de cidre. Tous les trois étaient laids et méchants. Dans le bois qui surplombait la vallée vivaient Maître Renard, Dame Renard et leurs quatre renardeaux, affamés et malins... Plongez-vous avec délices dans les aventures de l'un des plus célèbres héros de Roald Dahl, illustrées avec fantaisie par Quentin Blake.


Mon avis :

Je n'avais jamais lu de livres de Roahl Dahl auparavant.
Ce livre est plaisant à la lecture et on retrouve le grand schéma classique du renard futé. Cette histoire est également très naturaliste dans le sens où les hommes détruisent la nature et veulent tuer les animaux. Au final, le malin renard triomphe mais on s'en doute dès le début !!!
En outre les illustrations de Quentin Blake sont fantastiques.

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 12:35
























Le fait du prince,
Amélie Nothomb,
Ed. Albin Michel, 2008


Mot de l'éditeur :
« Existe-t-il vacances plus profondes que de prendre congé de soi-même ? »
Baptiste Bordave voit mourir sur le seuil de sa porte un inconnu dont il décide de prendre l’identité.
Même âge, même aspect physique, mais le mort est riche, possède Jaguar, villa de luxe, épouse blonde et superbe… Devenu Olaf Sildur sans état d’âme, Baptiste espère couler des jours heureux à boire du champagne avec la veuve qui admet sa présence avec un naturel confondant.
Un conte moral (ou amoral, selon la lecture qu’on en fait) qu’il faut appréhender comme une sorte de fantasme universel, un conte de fées pour grandes personnes puisque le héros, de banal et commun, devient une sorte de maître du monde, de maître de son monde (richesse, ivresse, beauté…).
Maniant paradoxes, assertions et semi-vérités, Amélie Nothomb nous livre sa vision de l’utopie à deux où la liberté, le non faire et l’imprévisible sont rois, et le champagne le meilleur remède pour vivre heureux !


C'est une ode à l'ivresse, au champagne et à la vie en somme. Encore une fois, Amélie Nothomb nous emmène dans son univers si particulier où le rocambolesque est chose commune. L'usurpation d'identité ou comment vivre la vie d'un autre tout en cachant sa nouvelle identité à la femme de celui dont on a pris la vie...pourquoi faire simple lorsque l'on peut faire compliqué ?
Encore une fois, la fin est bâclée comme à peu près tous ses romans.

Petite note personnelle : Amélie adore le champagne. Il fallait bien s'attendre à ce qu'elle y consacre un livre...ou tout du moins, un thème de l'un de ses romans.

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 11:09

















Moi, Charlotte Simmons

Tom Wolfe
ed., Robert Laffont


Résumé du livre

Dupont University abrite depuis plus d'un siècle l'élite de la jeunesse américaine... Du moins est-ce ainsi qu'elle apparaît aux yeux de la très jolie Charlotte Simmons, une studieuse étudiante de première année, originaire d'une famille modeste de Caroline du Nord, et admise dans le saint des saints sur la seule qualité de son brillant cursus de lycéenne. Elle découvre avec désarroi que le temple du savoir semble surtout celui du sexe, de la débauche et de l'alcool.

 Critique EVENE par Héloïse Padovani

Prenez une gentille jeune fille représentative de la classe moyenne américaine pleine de valeurs et de principes, mettez là à Dupont University, université des plus réputées, et observez-là faire son apprentissage de la vie étudiante. 'Moi, Charlotte Simmons' est le portrait cinglant de cette jeunesse dorée. Lorsque Charlotte, originaire de Sparta en Caroline du Nord, 900 habitants, se voit offrir une bourse pour aller étudier dans ce "temple" du savoir, elle imagine son rêve s'accomplir. Mais la réalité sera tout autre et bien plus décevante : dortoirs mixtes, interminables soirées de beuveries, cultes du basket-ball et du sexe, cohabitation avec une camarade de chambre plus que désagréable... L'unique "préoccupation" de ces "fils et filles à papa" est d'être populaire, d'appartenir à une fraternité, d'être invité aux soirées où il faut être vu, et d'avoir le dernier jean à la mode. Cette plongée dans un univers inconnu va transformer la candide Charlotte Simmons...
Tom Wolfe, créateur du "nouveau journalisme", brosse le portrait drôle et implacable de la crème de la jeunesse américaine. Pour cela, il adopte le "patois fuck", langage de ces jeunes. Ceci donne droit à des pages drolatiques mais surtout hyperréalistes. L'auteur s'est immergé pendant cinq ans dans ces universités. Il traduit ici ce qu'il y a observé, de façon quasi sociologique. Les comportements sociaux n'ont plus de secrets pour lui et c'est ce qui fait la force de ce roman.
Très attendu, Moi, Charlotte Simmons est un roman d'apprentissage qui offre de belles heures de lecture, à la découverte des Illusions Perdues d'une jeune provinciale. Excellent !

 

Mon avis

Ce livre est une pure merveille, un roman d'apprentissage que vous ne lacherez pas une fois que vous l'aurez en main. Le personnage de Charlotte est attachant et on découvre avec elle le monde bourgeois américian de l'Ivy League. ainsi, ceux qui rentrent dans ces universités pourtant très quotées, ne sont pas des génies mais des filles et des fils de familles riches qui ont payées pour que leurs enfants aillent là bas, tradition familiale obligée. Seule une poignée d'étudiants méritent intellectuellement d'être là et c'est de que Charlotte va apprendre très rapidement. Le temple du savoir n'est en fait que le temple du sport et du sexe, le reflet d'une partie de la société américaine actuelle. Cette découverte de la vie va profondément changer Charlotte la provinciale.




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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 17:35






















Le libraire
,
Régis de Sà Moreira,
Ed. Au Diable Vauvert, 2004


C'est l'histoire d'un libraire dans sa librairie. Il est seul et envoie des pages de ses livres aux quatre coins du monde. Il ne vend que des livres qu'il a lu. Il n'est pas "commerçant" car il sélectionne ses clients, soit il aime (les originaux et les grossiers), soit il déteste (les couples, les non-fumeurs qui fument dans sa boutique). Il reçoit constamment la visite de témoins de Jéhovah. Ce récit mêle burlesque et non-sens. Le portrait est décapant mais tout cela use très vite.

Je n'ai pas franchement accroché à ce livre qui n'en reste cependant pas désagréable à la lecture.

L'avis de la Fnac :
Jeune romancier né en 1973, Régis de Sà Moreira possède une qualité rare : la tendresse. Tel est en tout cas ce qui émane de son troisième roman, Le Libraire, qui se veut moins une histoire de libraire qu’une sorte de portrait, à la dimension poétique évidente, de cette figure singulière de passeur de livres, de passeur d’histoires, de passeur d’histoires d’amour… et d’amour tout court. Ici, nous nous installerons donc comme des enfants curieux dans la librairie où œuvre « le libraire », et nous serons témoins de sa vie au quotidien en compagnie des livres, au gré des ventes, des conseils échangés et des rencontres (clients normaux, clients moins normaux, personnes qui se sont trompés d’adresse et cherchent un tabac, témoins de Jéhovah, facteur… et même un certain Dieu.). Nous serons aussi témoins de la vie secrète de cet homme entièrement défini par sa profession et pétri de la nostalgie pour un amour perdu dont il écrit intérieurement l’histoire au point de se transformer lui-même « en un recueil de pages pour son amour perdu, pages plus belles les unes que les autres, et dont la beauté, à mesure qu’il la recueillait, embellissait sans qu’il le sache le libraire lui-même. »
Le Libraire est un épatant livre sur l’amour des livres et sur ceux qui les respectent. Un livre qui, littéralement, enchante et se place du côté du rire et du sourire, mot fétiche de l’auteur. À l’heure du livre-marchandise, du tout-à-l’ego et de la confusion des valeurs, cela ne fait pas de mal.

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