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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 14:50

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Délicieuses pourritures de Joyce Carol OATES

 

  • Poche: 125 pages
  • Editeur : J'ai lu (6 octobre 2005)
  • Collection : J'ai lu Roman
Présentation de l'éditeur
L'époque: les années 75. Le décor: un "collège" féminin prestigieux de la Nouvelle Angleterre. La guerre du Vietnam est terminée. Il n'y a plus vraiment de combat idéologique: les aînés s'en sont chargés. En revanche on conteste plus que jamais les valeurs bourgeoises sur fond de drogues, de cigarettes, d'art et de poésie. On est très entichées de D.H. Lawrence, récemment redécouvert.

Le thème : Gillian Brauer, 20 ans, brillante étudiante de troisième année, voudrait briller encore davantage aux yeux de Andre Harrow, son charismatique professeur de littérature, qui, cette année-là, a créé un atelier de poésie aussi recherché que sélectif. Fatigué des poèmes plus ou moins convenus qu'elles produisent, Harrow décide de faire écrire et lire en classe à ses élèves leur journal intime, n'octroyant ses compliment qu'aux confessions les plus osées, ce qui provoque surenchères et accidents parmi les élues (anorexie, tentatives de suicide). Car, on s'en doute, toutes ces demoiselles sont amoureuses de leur professeur qui en joue sans vergogne. Et Gillian est décidée à plaire autant que Harrow à séduire. Une situation classique, mais dont Oates ne saurait tolérer qu'elle soit ordinaire. La liaison de Gillian avec Andre Harrow n'a donc rien de banal. Très vite, le rôle glauque de la mystérieuse Dorcas, l'épouse -française- d'Andre, apparaît dans toute sa perversité. Sous le prétexte de recherche d'inspiration artistique, Dorcas utilise les élèves de son époux pour satisfaire ses propres fantasmes. Rapports de domination dont sont victimes les "stagiaires" plus vulnérables, en général les plus douées intellectuellement.
Gillian succombe mais la morale sera sauve... à la manière impitoyable et toujours inattendue de Madame Oates.

Ce court roman, d'une remarquable densité, on le referme avec un vague sentiment de malaise. Ce qui est, à l'évidence, l'effet recherché par l’auteur, inégalable dans son art de créer une atmosphère étrange: la tension qui règne chez ces filles amoureuses et survoltées (voir leur comportement lors d'incendies multiples et bizarres), toutes souffrant d'un penchant prononcé pour l'autodestruction et l'humiliation; ces totems omniprésents qui donnent corps aux pulsions primitives des personnages; le couple Andre-Dorcas, caricatural, figures parentales perverses; les ébats du couple avec ses stagiaires, plus imaginés, suggérés que décrits et qui n'en ont que plus de force. "Une atmosphère de conte de fées moderne", selon le Los Angeles Times. Oui, mais de fées avec des baguettes magiques trempées dans le curare...  

L'auteur vu par l'éditeur

Joyce Carol Oates est née en 1938 à l'ouest du lac Erié. Son père travaillait pour la General Motors. Elle passe une enfance solitaire face à sa soeur autiste et découvre, lorsqu'elle s'installe à Detroit au début des années 60, la violence des conflits sociaux et raciaux. Devenue professeur de littérature à l'université de Princeton, elle poursuit la plus prolifique des carrières littéraires (une trentaine de romans mais aussi des essais, des nouvelles, des pièces de théâtre, de la poésie). Elle a figuré deux fois dans la liste des "finalistes" du Prix Nobel de littérature. Son roman Blonde, publié pratiquement dans le monde entier (et en France en 2000), lui a valu les éloges unanimes de la critique internationale. Mais d'autres titres avaient déjà fait sa célébrité, dont entre autres: La légende de Bloodsmoor, Bellefleur, Eux, Confessions d'un gang de filles, Corky, Nous étions les Mulvaney. Oates a aussi écrit plusieurs romans policiers sous le pseudonyme de Rosamond Smith.
Elle est mariée, continue d'enseigner à Princeton où elle vit avec son époux qui dirige une revue littéraire, la Ontario Review.

 

 

Mon avis

 

Cette fois ci, je me suis attaquée à un roman "adulte" de Joyce Carol Oates sur les recommendations d'une de mes collègues. Grand bien lui a pris de me prévenir sur le caractère particulier de ce livre.

 

Très bien écrit, le thème de ce roman est cependant très particulier. Des étudiantes des années 70 sont sous la main mise de leur professeur de littérature. Afin de lui plaire et d'être dans ses bonnes graces, elles sont prêtes à tout même aux choses les plus extrêmes. Certaines ne s'en remetteront pas. Ce roman psychologique montre la manipulation dont peuvent être vicitimes les esprits les plus faibles et la perversité de l'être humain.

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 12:52
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Balzac et la petite tailleuse chinoise de Dai Sijie


Détails sur le produit

  • Broché: 432 pages
  • Editeur : Gallimard (14 octobre 2002)
  • Collection : Folio



Amazon.fr

Dans la Chine de Mao, savoir lire, c'est déjà faire partie des intellectuels. Et on ne badine pas avec les intellectuels : on les envoie se rééduquer dans les campagnes, travailler dans des rizières ou dans des mines. C'est ce qui est arrivé au narrateur et à son ami Luo, si jeunes et déjà marqués du sceau infamant d'"ennemis du peuple". Pour ne pas sombrer, ils ont heureusement encore quelques histoires, quelques films à se raconter, mais cela fait bien peu. Jusqu'à ce que, par miracle, ils tombent sur un roman de Balzac : petit livre à lire en cachette, tellement dangereux, mais tellement magique, qui changera le cours de leur vie en leur ouvrant la porte de la fille du tailleur, en rendant possible ce qui ne l'aurait jamais été...

Il fallait oser confronter le monde de Balzac et la Chine de Mao : Dai Sijie, réalisateur renommé qui vit en France, a réussi cet improbable pari et on lit avec enthousiasme et frénésie ce premier roman parfaitement maîtrisé. --Karla Manuele

Quatrième de couverture
« Nous nous approchâmes de la valise. Elle était ficelée par une grosse corde de paille tressée, nouée en croix. Nous la débarrassâmes de ses liens, et l'ouvrîmes silencieusement. À l'intérieur, des piles de livres s'illuminèrent sous notre torche électrique; les grands écrivains occidentaux nous accueillirent à bras ouverts: à leur tête, se tenait notre vieil ami Balzac, avec cinq ou six romans, suivi de Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Flaubert, Baudelaire, Romain Rolland, Rousseau, Tolstoï, Gogol, Dostoïevski, et quelques Anglais : Dickens, Kipling, Emily Brontë... - Quel éblouissement! - Il referma la valise et, posant une main dessus, comme un chrétien prêtant serment, il me déclara : Avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus jamais une simple montagnarde. »


Mon avis

J'étais un peu réticente au départ à lire ce livre. La littérature asiatique ne m'a jamais plu. Pourtant, j'ai voulu essayer ce livre car l'auteur a longtemps vécu en France.
J'ai trouvé intéressante l'histoire de ses deux "intellectuels" qui sont envoyés dans la campagne chinoise pour être rééduqués. Ils rencontrent une petite tailleuse qu'ils décident d'éduquer. Ayant voler une valise contenant des livres d'un de leurs amis, ils découvrent Balzac, Hugo, Dickens entre autre. Ils lisent les livres à la petite tailleuse.
Ce livre mêle lyrisme et poésie, découverte et amitié.


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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 15:28
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Les enfants du Nouveau-Monde d'Anne-Sophie Silvestre


  • Broché: 184 pages
  • Editeur : Livre de Poche Jeunesse (Le) (19 mars 2008)
  • Collection : Le Livre de Poche Jeunesse


Présentation de l'éditeur
" Pourquoi une république ? Parce que la république est la plus belle chose au monde, mon petit. " 1720. La Bretagne veut être libre. Jean du Couëdic, quatorze ans, est enfermé dans un cachot de la prison de Nantes pour s'être opposé à un soldat du roi. Là, il fait la connaissance de la fille adoptive du geôlier. De la prison, ils regardent le port et les navires qui partent pour l'Amérique. L'Amérique, un rêve... qu'ils vont tenter de réaliser ensemble.
Biographie de l'auteur
Anne-Sophie Silvestre est née en 1960 près de Paris. Médecin de formation, elle a publié vingt romans pour la jeunesse sur des thèmes historiques, mythologiques ou contemporains. Elle écrit aussi des histoires farfelues pour les plus jeunes lecteurs. Quand elle n'écrit pas, elle aime les promenades à pied et les après-midi à la plage.


Mon avis

Voici un roman historique d'aventures qui ne paye pas de mine mais qui se laisse lire très facilement.
Le point de départ en la Bretagne, près de Nantes, en 1720. Des nobles bretons envisagent de créer une république de Bretgane mais à cette époque penser équivaut à agir surtout en Bretagne et leur destin est scellé. Resté seul , le jeune Jean du Coüedic va attaquer un Dragon de l'armée et se retrouver à la prison de Nantes où il rencontrera Colombe. Et si la liberté était ces bâteaux en partance pour les Amériques ?
Après le rêve c'est la réalité des Antilles qui frappe Jean et Colombe. La République est une belle idée mais la liberté est difficile à acquérir.
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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 18:46
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Nulle et Grande gueule de Joyce Carol Oates.



  • Poche: 326 pages
  • Editeur : Editions Gallimard (17 juin 2004)
  • Collection : Folio


www.choisirunlivre.com
Sujet : Matt, élève de 1ère, est une grande gueule qui aime plaisanter en racontant un peu n'importe quoi. Et, soudain, le voilà accusé de menacer de mettre une bombe dans le lycée et de vouloir mitrailler tous ceux qui l'en empêcheront.
Police et médias interviennent. Un véritable cauchemar commence alors pour Matt et sa famille. Tout le monde se détourne d'eux. Seule Ursula, une adolescente mal dans sa peau, qui se surnomme elle même «la nulle», a le courage de témoigner en sa faveur.
Quelles vont être les répercussions de cette «sale histoire» ? Comment supporter la pression médiatique ? Qui sont vraiment les amis, les ennemis ?

Commentaire : Rumeur, pression médiatique, hypocrisie, soupçon, injustice, amitié... De nombreux thèmes de réflexion jaillissent de ce récit qui permet également de réaliser les répercussions concrètes d'une calomnie. Ce livre est une invitation à montrer un esprit critique, à faire preuve de discernement et à avoir le courage d'exprimer son opinion.
Le contexte est américain et le regard est celui d'adolescents. Un roman qui fait réfléchir. 

Quatrième de couverture
Elle c'est Ursula - Parce qu'elle est grande, très grande, mal dans sa peau, Ursula se surnomme elle-même la Nulle. C'est pourtant, à seize ans, une belle fille, intelligente et d'une volonté peu commune. Solitaire, indépendante, elle ne ressemble pas aux autres.

Lui c'est Matt - Doué, drôle, c'est un garçon brillant, apprécié de tous. Il aime faire rire, il parle haut et fort. Trop parfois. Le jour où il a menacé de poser une bombe au lycée, Matt plaisantait. Mais les événements s'enchaînent, prenant une tournure de plus en plus dramatique soupçonné, accusé, isolé, il voit sa vie devenir peu à peu un enfer. Seule Ursula ne cède pas à la rumeur...

A travers une histoire simple, cruellement d'actualité, Joyce Carol Oates dépeint avec sensibilité et force - non sans humour - une société en butte au conformisme et à l'hypocrisie. 



Mon avis :


Je suis tombée sur ce livre par hasard et comme on dit, le hasard fait bien les choses. J'avais déjà lu Sexy et le style d'écriture m'avait plu.

 

En prenant ce livre, je ne m'attendais à rien de particulier et j'ai eu un choc : une écriture encore plus vive et percutante que dans Sexy. Une fois entre les mains, il m'a été impossible de le lâcher. Cela fait un moment que ça ne m'était plus arrivé.

Au delà de l'histoire de ces deux adolescents, c'est bien la société américaine et ses dérives notamment dans le milieu scolaire qui sont dépeints. La peur de la violence, du terrorisme qui amène à accuser à tort, détruire des vies et demander des réparations aux institutions. C'est le soupçon, la lâcheté qui sont montrés du doigt mais également le courage de dire la vérité, d'affronter les regards et la solitude de celui qui devient un paria malgré le fait qu'il soit innocent. Les amis ne sont pas forcément ceux auxquels nous pensons et Joyce Carol Oates nous en donne ici la preuve de façon nette.

L'auteur pointe le conformisme, le malaise des adolescents et l'hypocrisie ambiante mais également le courage.

 

Souvent classé en section jeunesse, ce livre peut et doit être lu également par les adultes !

 

C'est un grand coup de coeur !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 14:21


La petite princesse de Frances H. Burnett


  • Poche: 284 pages
  • Editeur : Editions Gallimard (10 septembre 2009)
  • Collection : Folio Junior
Présentation de l'éditeur
Sara Crewe, fille unique et choyée d'un riche Anglais installé aux Indes, vient parfaire son éducation dans un pensionnat à Londres. Sa générosité, son intelligence et ses talents de conteuse lui valent quelques amitiés fidèles... et de solides rancunes. Le jour de l'anniversaire de Sara, une fête somptueuse se prépare à la pension. Mais un homme vêtu de noir se présente, porteur d'une terrible nouvelle qui va changer la vie de la fillette.


Quatrième de couverture
Sara, petite fille riche, arrive à la pension de Miss Minchin. C'est là qu'elle va apprendre la mort de son père. Heureusement, Becky la petite servante est là. Entre elles va naître une grande amitié. [...]


Mon avis

Attention, si comme moi vous avez pleuré à chaudes larmes en regardant le dessin animé "Princesse Sarah", vous allez en faire de même en lisant le roman qui a inspiré le dessin animé (pour une fois assez fidèle à l'oeuvre de l'écrivain).
Sara, petite fille riche, perd son père et se retrouve à faire la classe de français aux petites élèves et à travailelr du matin au soir pour la pension de miss Minchin. Habitant dans une mansarde froide, son univers quotidien va changer grace au singe des nouveaux voisins venus d'Inde et au "lascar". Il va décrire les conditions d'hébergement de Sara et Becky et son maître va l'autoriser à embellir leur quotidien sans savoir que la petite fille qu'il recherche habite juste à côté de chez lui. C'est encore une fois grace au singe, qui s'est enfui pour aller dans la mansarde de Sara, que l'histoire va se dénouer.
Un classique à lire !
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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 17:34


L'accro du shopping a une soeur de Sophie Kinsella


  • Broché: 386 pages
  • Editeur : Pocket (5 juin 2007)
  • Collection : Pocket


Présentation de l'éditeur
Après une lune de miel à rallonge, Becky rentre à Londres et retrouve son train-train de citadine avec un goût amer : sa meilleure amie l'a remplacée par une fille se rapprochant plus du cheval que de l'idéal féminin, son jouet préféré - sa Carte Bleue - est bloqué, son mari est débordé. Mais le meilleur reste à venir : ses parents lui apprennent qu'elle a une sœur née des amours prénuptiales de son père ! Un nouvel horizon se dessine pour Becky : vivement la folle aventure familiale faite de séances intensives de shopping et de soirées pyjamas. Car elle n'imagine pas seul un instant que Jess soit tout sauf son double... ,Loin de renoncer malgré leurs différences, Becky va prouver une fois de plus qu'elle a plus d'un tour dans ses sacs !


Mon avis
Souvent pénible et tête à claques dans ce volume, Becky réussi toujours à se tirer de situations toujours plus cocaces les unes que les autres.
Enfant unique, elle se découvre soudainement une soeur : Jess. Elle désire tout savoir d'elle et  de faire du shopping ensemble. Ainsi, Becky pense faire de Jess sa nouvelle meilleure amie et donc remplacer Suze qui s'est fait une nouvelle amie pendant l'absence prolongée de Becky. Malheureusement pour Becky, tout ne va pas comme elle veut et son goût du luxe, lors de sa dernière escale de voyage de noces, va lui apporter des ennuis.

J'ai particulièrement aimé la fin. Sophie Kinsella retombe bien sur ses pieds sans que cela soit tiré par les cheveux. C'est rare de trouver des fins aussi bien écrite dans ce genre de livre. L'histoire n'est pas fantastique mais le combat écologique invoqué en dernière partie permet aux lecteurs de prendre conscience des problèmes d'environnement et d'urbanisme avec le sourire.
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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 15:31


La petite maison dans la prairie de Laura Ingalls Wilder (8 volumes + 1 "inédit").


  • Poche: 350 pages
  • Editeur : Flammarion; Édition : 21e éd (16 avril 2004)
  • Collection : Castor poche

Mon avis :
Je pense que je ne suis pas la seule à avoir regardée la série TV voire à l'avoir regardée en entier au moins une fois (j'avoue, je l'ai vue en entier 2 fois) et c'est grâce à cette série que je suis tombée amoureuse des Etats Unis d'Amérique. L'Amérique des grandes plaines, des étendues sauvages, ses tempêtes, ses agriculteurs, l'arrivée du train, du progrès et cette volonté d'aller toujours plus loin dans l'ouest pour bâtir un idéal...
C'est vraiment une série qui m'a pronfondément marquée. C'est pourquoi, lorsque j'ai vu les volumes tout neuf, je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais de lire l'autobiographie de Laura.

Quelle surprise ! La famille est bien la même, Marie tombe bien aveugle mais le roman n'a rien à voir avec la série. La famille Ingalls est partie du Wisconsin pour aller en territoire indien d'où ils ont du partir pour ensuite aller à Plum Creek (lieu de la série) quelques temps pour finalement continuer vers le Dakota du Sud à De Smet avec le train. On peut même dire qu'ils ont fondé la ville.
Laura devient bien institutrice et Almonzo est assez fidèle à l'image véhiculée par la télévision. Tous deux sont des pionniers que les malheurs n'arrêtent pas (volume 8).

La biographie montre vraiment l'esprit pionnier de la famille et la soif d'étendues de plaines vierges, la dureté du climat et la peur-respect envers les Indiens même s'ils s'en méfient (j'ai même trouvé des passages assez limites envers les Indiens surtout de la part de Caroline qui ne les portait pas dans son coeur).

Cette biographie mérite vraiment d'être lue même si elle s'adresse vraiment à des enfants. Les adultes y trouveront plus une source de renseignements inouies sur l'ouest américain et la fameuse conquête de l'ouest !

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 07:55


La toile de Charlotte de E.B White et illustrations de Garth Williams.


  • Broché: 192 pages
  • Editeur : L'Ecole des loisirs (1 janvier 1982)
  • Collection : Neuf Poche


Quatrième de couverture
Le livre raconte l'été heureux de la petite Fern, de son cochon Wilbur et de la meilleure amie de Wilbur, la magnifique araignée grise, Charlotte. Wilbur et Charlotte habitent la belle vieille grange de l'oncle Homère. Fern passe des journée, entières dans la grange, assise tranquillement sur son tabouret. Les animaux la traitent en égale et parlent librement devant elle. Un jour, Fern entend la brebis apprendre à Wilbur que les hommes l'engraissent pour en faire du jambon et du saucisson. Wilbur en est bouleversé. Que faire pour échapper à ce sinistre destin ? Charlotte le console et comme elle est très intelligente, elle conçoit un plan pour sauver la vie à WiIbur. Même Templeton, le vieux rat qui pourtant ne fait jamais rien sans contrepartie, est mis à contribution. Patiemment, Charlotte tisse sa toile captant les insectes dont elle a besoin pour vivre, et les hommes dont dépend la vie de Wilbur.

Mon avis
J'ai découvert ce livre dans une liste publiée par Newsweek sur les livres les plus empruntés aux USA. Il fait partie du top 100 (il n'y a que 4 livres de littérature jeunesse).
Etant un grand classique américain, j'ai foncé à la réserve et j'ai dévoré ce livre en deux jours.
L'amitié de Wilbur avec Charlotte est touchante et la façon dont elle aide son ami à ne pas être tué devrait faire réfléchir plusieurs d'entres nous sur les liens d'amitié.
Que feriez vous pour vos amis ? C'est la question qui ressort de ce livre ainsi que la crédulité des hommes face aux messages tissées par Charlotte sur sa toile et qu'ils prennent pour des messages divins. Personne ne peut croire que c'est une araignée qui ait fait ça car c'est bien connu que les araignées ne savent ni lire ni écrire.
L'amitié profonde et sans faille de ces deux êtres est juste bouleversante. Je recommande vivement ce livre aux petits comme aux grands !


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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 13:12


Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows


  • Broché: 396 pages
  • Editeur : NIL (2 avril 2009)
  • Langue : Français

Présentation de l'éditeur
Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d'une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates...) délices bien évidemment strictement prohibés par l'occupant. Jamais à court d'imagination, le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d'humanité Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d'autres habitants de Guernesey , découvrant l'histoire de l'île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l'impact de l'Occupation allemande sur leurs vies... Jusqu'au jour où elle comprend qu'elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l'invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu'elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.

Biographie de l'auteur
Mary Ann Shaffer est née en 1934 en Virginie-Occidentale. C'est lors d'un séjour à Londres, en 1976, qu'elle commence à s'intéresser à Guernesey. Sur un coup de tête, elle prend l'avion pour gagner cette petite île oubliée où elle reste coincée à cause d'un épais brouillard. Elle se plonge alors dans un ouvrage sur Jersey qu'elle dévore : ainsi naît fascination pour les îles anglo-normandes. Des années plus tard, encouragée à écrire un livre par son propre cercle littéraire, Mary Ann Shaffer pense naturellement à Guernesey. Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates est son premier roman, écrit avec sa nièce, Annie Barrows, elle-même auteur de livres pour enfants. Mary Ann Shaffer est malheureusement décédée en février 2008 peu de temps après avoir su que son livre allait être publié et traduit en plusieurs langues.


Mon avis
J'ai passé un délicieux moment à lire ces lettres. Le personnage de Juliet est attachant et on suit sa découverte de ce club littéraire et de certains habitants de Guernesey avec un réel plaisir.
Rentrée en contact avec un des habitants de l'île grâce à un écrivain, Juliet va apprendre à connaître la vie des certains habitants de cette île pendant la guerre et la création d'un club littéraire répondant au doux nom de "Cercle des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates de Guernesey". Grâce à la littérature, certains vont ouvrir leurs horizons mais surtout ils vont s'entraider pendant l'Occupation et même après. Une amaitié solide se construit entre eux.
On suit également l'histoire d'Elizabeth, membre du Cercle mais qui n'est plus sur l'île. Elle devient, en quelque sorte, le personnage central de l'histoire.
J'ai vraiment bien accroché au style, au thème, et à la découverte de Guernesey.



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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 17:37


Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay


  • Broché: 403 pages
  • Editeur : LGF (28 avril 2008)
  • Collection : Littérature étrangère


Description de l'éditeur
Paris, mai 2002. Julia Jarmond, journaliste pour un magazine américain, est chargée de couvrir la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv. Au cours de ses recherches, elle est confrontée au silence et à la honte qui entourent le sujet. Au fil des témoignages, elle découvre, avec horreur, le calvaire des familles juives raflées, et en particulier celui de Sarah. Contre l’avis des siens, Julia décide d’enquêter sur le destin de la fillette et de son frère. Soixante ans après, cela lui coûtera ce qu’elle a de plus cher. Paris, le 16 juillet 1942 : la rafle du Vel’ d’Hiv’. La police française fait irruption dans un appartement du Marais. Le petit Michel, paniqué, se cache dans un placard, et sa grande sœur Sarah, dix ans, l’enferme et emporte la clef en lui promettant de revenir. Mais elle est arrêtée et emmenée avec ses parents...
Sarah's Key, Roman traduit de l'anglais par Agnès Michaux.

Mon avis
J'avais un peu peur du sujet qui allait être traité car j'en avais déjà lu quelques uns sur ce sujet peu de temps avant et, il faut l'avouer, ce thème "plombe" facilement le moral. En effet, l'histoire est triste mais tellement poétique.
Le récit est à deux voix avant de n'en former plus qu'une.

On suit l'histoire de Sarah et de Julia que la vie a réuni involontairement et surtout la force de caractère de Julia qui veut tout savoir sur cette petite fille. Elle va découvrir son histoire : son arrestation, son petit frère caché dans un placard et qui mourra car personne ne viendra lui ouvrir la porte (comment pouvait-elle savoir à 10 ans qu'ils n'allaient pas revenir ?!), le Vel' d'Hiv', le camp de Beaune-la-Rolande (on trouve des échos avec le roman Le Peigne en écaille de Jean-Pierre Angel), la fuite de Sarah, la lacheté puis l'aide d'un policier et d'une famille mais surtout le mal-être de Sarah le jour où elle comprendra vraiment que son petit frère est mort dans ce placard.
Et que dire de Julia, américaine, ne connaissant pas cette période sombre de notre Histoire, qui va se retrouver face à des mûrs de silence, de honte et de volonté manifeste d'oublier...?!
Ce livre est poignant et je le recommande vivement à tous !
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