- Auteur : Laure Bazire
- Editeur : Nathan Jeunesse
- Collection : Un regard sur...
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Ce roman est une franche réussite car il permet au lecteur de (re)découvrir Olympe de Gouges, femme de lettres engagée pour les libertés et surtout celles des femmes pendant la Révolution Française. Auteur d’une « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », elle militera pour l’égalité homme-femme et le droit des femmes à monter à la Tribune. D’ailleurs, sur ce dernier point, il faudra attendre l’ordonnance du 29 avril 1945 soit 153 ans pour que son souhait devienne réalité.
L’action se déroule en 1792 pendant et après le procès de Louis XVI et se focalise sur Aurore (personnage fictif) vouant une véritable admiration à olympe de Gouges et qui deviendra sa secrétaire. a travers elle, nous vivons la période clé de son combat en faveur des femmes jusqu’à son arrestation. De plus, le lecteur découvre les excès de la Révolution.
Instructif et bien écrit, ce livre est une belle introduction au personnage historique Olympe de Gouges et à son combat en faveur des femmes.
Encore une lecture historique qui vous fera voir autrement les Conquistadores.
Le lecteur suit Jordi, jeune espagnol, qui espère faire fortune au Nouveau-Monde sur la côte Caraïbe. Malheureusement, rien ne va se passer comme prévu et il va se trouver confronté à la cruauté des Blancs envers les « Indiens » natifs. La soif d’or leur fait littéralement perdre la tête et ils se montrent d’une cruauté telle que le récit en devient poignant.
J’ai aimé suivre Jordi et l’évolution de son point de vue ainsi que son humanisme. L’Eldorado n’est pas tant l’or mais la découverte et le respect de l’autre.
Ce court roman m’a permis de connaître Alice Guy. Issue d’une bonne famille bientôt ruinée, elle travaille comme sténographe de Léon Gaumont. Lorsque le cinématographe fait son apparition, Alice perçoit d’emblée le potentiel de cette invention contrairement à son patron et va inventer le film de fiction. Léon Gaumont ne la prend pas au sérieux alors elle en profite pour tourner énormément allant jusqu’à grimper dans la société Gaumont puis va s’expatrier aux USA où elle montera la Solax, sa société de production.
Sous ce magnifique destin se cache une femme créative, visionnaire et volontaire. L’auteur, grâce au « je » enthousiaste et volontaire puis grâce au point de vue d’un petit comédien fictif, va donner vie à cet ouvrage de lecture facile et instructif privilégiant l’attitude visionnaire d’Alice.
Sandrine Beau m’a fait connaître le nom de cette grande femme du cinéma : merci !
Description de l'ouvrage :
A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, Pierrot vit à Paris avec ses parents, ignorant tout des nazis. Devenu orphelin, il est envoyé chez sa tante, en Allemagne, dans une maison au sommet d'une montagne.Ce n'est pas une maison ordinaire. Le Berghof est la résidence d'Adolf Hitler. Pierrot va découvrir là un autre monde, fascinant et monstrueux.
C.f : Amazon.fr
Merci aux éditions Gallimard pour cet envoi.
Mon avis :
L’action se déroule à Paris, en 1936, mais aucun événement lié au Front Populaire n’est mentionné. Orphelin de père allemand et de mère française, Pierrot va habiter dans un premier temps chez son meilleur ami Anshel. Cependant, la montée de l’antisémitisme fera prendre à la mère une décision : envoyer Pierrot dans un orphelinat à Orléans où il restera peu de temps. Sa tante (sœur de son père) va le récupérer et l’emmener vivre au Berghof, en Autriche, où il deviendra Pietr, côtoiera le Führeret sera membre des jeunesses hitlériennes.
Autant je n’avais pas apprécié Le garçon au pyjama rayé, autant j’ai aimé lire Mon père est parti à la guerre ainsi que ce roman.
Une fois de plus, l’auteur choisit le point de vue d’un jeune garçon et le lecteur assiste à sa descente en enfer sans pouvoir rien faire pour lui. Comme dans La mort est mon métier de Robert Merle, j’avais envie de lui crier d’arrêter, d’ouvrir les yeux, de se réveiller et, en même temps, je ne pouvais pas lui en vouloir tellement la pente descendante est douce et « logique ».
Dans ce roman, John Boyne nous montre comme il est facile d’embrigader et de faire adhérer à une idéologie raciste et antisémite un jeune enfant qui plus est sans repaire. Le Führer lui offre un regard ce qui le fait sentir enfin considéré.
La fin de la guerre marque la prise de conscience de Pietr / Pierrot devenu adolescent exprimant enfin des remords. Car voilà la clé de ce roman : la faiblesse psychologique enfantine exploitée mais dont la conscience finie par se réveiller et les remords à se manifester ce qui le pousse à se racheter. En effet, le pire de tous les crimes, « c’est de faire semblant de ne pas savoir ce qui se passait ».
Description de l'ouvrage :
A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, Pierrot vit à Paris avec ses parents, ignorant tout des nazis. Devenu orphelin, il est envoyé chez sa tante, en Allemagne, dans une maison au sommet d'une montagne.Ce n'est pas une maison ordinaire. Le Berghof est la résidence d'Adolf Hitler. Pierrot va découvrir là un autre monde, fascinant et monstrueux.
C.f : Amazon.fr
Merci aux éditions Gallimard pour cet envoi.
Mon avis :
L’action se déroule à Paris, en 1936, mais aucun événement lié au Front Populaire n’est mentionné. Orphelin de père allemand et de mère française, Pierrot va habiter dans un premier temps chez son meilleur ami Anshel. Cependant, la montée de l’antisémitisme fera prendre à la mère une décision : envoyer Pierrot dans un orphelinat à Orléans où il restera peu de temps. Sa tante (sœur de son père) va le récupérer et l’emmener vivre au Berghof, en Autriche, où il deviendra Pietr, côtoiera le Führeret sera membre des jeunesses hitlériennes.
Autant je n’avais pas apprécié Le garçon au pyjama rayé, autant j’ai aimé lire Mon père est parti à la guerre ainsi que ce roman.
Une fois de plus, l’auteur choisit le point de vue d’un jeune garçon et le lecteur assiste à sa descente en enfer sans pouvoir rien faire pour lui. Comme dans La mort est mon métier de Robert Merle, j’avais envie de lui crier d’arrêter, d’ouvrir les yeux, de se réveiller et, en même temps, je ne pouvais pas lui en vouloir tellement la pente descendante est douce et « logique ».
Dans ce roman, John Boyne nous montre comme il est facile d’embrigader et de faire adhérer à une idéologie raciste et antisémite un jeune enfant qui plus est sans repaire. Le Führer lui offre un regard ce qui le fait sentir enfin considéré.
La fin de la guerre marque la prise de conscience de Pietr / Pierrot devenu adolescent exprimant enfin des remords. Car voilà la clé de ce roman : la faiblesse psychologique enfantine exploitée mais dont la conscience finie par se réveiller et les remords à se manifester ce qui le pousse à se racheter. En effet, le pire de tous les crimes, « c’est de faire semblant de ne pas savoir ce qui se passait ».
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