Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 14:15
  • Auteur : Marie-Christine Helgerson
  • Illustrateur : Yves Beaujard
  • Editeur : Flammarion
  • Collection : Castor Poche
 
 
 
Description de l'ouvrage :
 
Gilles, apprenti imprimeur, est amoureux d'Anne, la fille de son maître d'atelier. Mais à Lyon, en 1542, il n'est pas facile de s'aimer lorsque l'on n'appartient pas au même monde... Un jour qu'il travaille à l'atelier, Gilles rencontre la célèbre Louise Labé, venue faire imprimer ses poèmes. Le jeune homme tombe sous son charme, et oublie peu à peu la douce Anne.
 
C.f : Amazon.fr
 
 
 
 
Mon avis :
 
Je ne vais pas le cacher : j'ai été déçue de ma lecture. Pourtant court, elle fut laborieuse. D'habitude la plume de Marie-Christine Helgerson m'emporte dans une Renaissance pleine de découvertes, d'intrigues et de détails mais là, pas du tout.
 
Encore une fois, l'action se situe à Lyon, ce qui change de Paris et c'est très bien. Mais les états d'âme changeants de Gilles, apprenti imprimeur, sont lourds et là où j'aurais voulu en apprendre plus sur le métier, je n'apprends pratiquement rien car c'est placé trop en arrière-plan.
 
Une déception donc pour une lecture courte.
L'apprenti amoureux
Partager cet article
Repost0
6 décembre 2017 3 06 /12 /décembre /2017 11:07
  • Auteur : Elisabeth Zöller
  • Traductrice : Florence Quillet
  • Editeur : Bayard Jeunesse
  • Collection : Littérature 12 ans et +
 
 
Description de l'ouvrage :
 
Mathilde a 13 ans. Un beau jour, un monophone est installé sur la place de son village. Ce drôle d'objet ressemble à un gramophone, mais, comme l'explique le maire, il « parle pour nous tous et il parle d'une seule voix ». Les habitants sont ravis : ils peuvent maintenant écouter de la musique et danser...Mais un jour, la mélodie cède la place à une voix. Une seule voix qui dicte des consignes de plus en plus inquiétantes, supervisées par les hommes en chemise noire qui montent la garde autour du monophone. Combien seront-ils à oser se dresser contre cet instrument qui aliène les consciences et menace les libertés ?
 
C.f : Amazon.fr
 
 
Mon avis :
 
Le roman est court et pourtant intéressant à lire tellement il pose de questions. J'avoue avoir eu du mal avec les 10 premières pages mais une fois ce "flou" passé, je me suis laissée prendre par l'histoire et le changement survenu dans la population de la ville.
Mathilde, 10 ans, voit ses semblables changer et s'embrigader dans une cause dont on ne connaît pas le but. Qui sont ces chemises noires ? Quel est l'ennemi ? Pourquoi le monophone joue-t-il de la musique en permanence ? Pourquoi ne serait-elle plus libre de penser par elle-même ? Pourquoi manipuler ainsi la population ?

C'est clairement la montée de l'autoritarisme qui est dépeint mais des zones d'ombres persistent ce qui peut laisser le lecteur sur sa faim.
 
C'est original et ça m'a plu.
Le monophone
Partager cet article
Repost0
28 novembre 2017 2 28 /11 /novembre /2017 14:28
  • Auteur : Monica Hesse
  • Editeur : Gallimard Jeunesse
  • Collection : Romans ado
 
 
Description de l'ouvrage :
 
 
«La jeune fille qui a disparu est juive. Il faut que tu la retrouves avant les nazis.»Amsterdam, 1943. Hanneke sillonne à vélo les rues de la ville afin de se procurer au marché noir des marchandises qu'on lui commande. Ses parents ignorent tout de ses activités clandestines. Un jour, l'une de ses clients lui fait une requête particulière. Il s'agit de retrouver une jeune fille qu'elle cachait chez elle et qui a disparu. Elle s'appelle Mijam Roodvelt. Elle est juive.Un écho vibrant au «Journal d'Anne Frank». Monica Hesse, journaliste au «Washington Post», retrace de façon saisissante la vie, ordinaire et extraordinaire, des jeunes d'Amsterdam sous l'occupation.
 
 
C.f : Amazon.fr
Merci aux éditions Gallimard pour cet envoi
 
 
 
Mon avis :
 
La résistance est un sujet inépuisable et l’un des aspects de la Seconde Guerre Mondiale qui me passionne en littérature de jeunesse. Ce sont toujours des textes inspirants de courage, de jeunes et de moins jeunes ayant risqués leur propre vie. C’est pour cela que j’ai lu énormément de roman sur ce sujet mais peu sur la guerre dans les pays étrangers.
 
Je vous le dis d’entrée de jeu : ce roman est un gros coup de cœur que j’ai avidement dévoré. Je savais avant de commencer que ce serait le cas car la quatrième de couverture m’avait beaucoup plu. J’ai lu ce livre comme on plonge dans une histoire palpitante. Il y règne une telle tension à chaque page qu’il est difficile de reprendre son souffle. Les actes de résistances des personnages, les risques encourus, le couvre-feu et les nazis, toujours prêts à interroger n’importe qui à n’importe quel moment, tout est rassemblé pour former un formidable roman historique. Car oui, que l’on soit résistant en France ou aux Pays-Bas, la peur faisait partie intégrante de leur quotidien.
 
Monica Hesse a effectué énormément de recherches historiques pour rendre son récit le plus réaliste. J’ai particulièrement apprécié la partie sur  le sauvetage de nouveau-nés et la prise de photographies clandestines, seules preuves de certaines rafles, des conditions de détention ou d’arrestation. Prendre des photos en temps d’occupation pouvait vous faire arrêter et déporter. C’était donc un acte de courage incroyable que Monica Hesse souligne de façon très juste.
 
Hanneke est un personnage que j’ai adoré suivre dans ses pérégrinations. J’ai aimé son caractère fort, son évolution au fil des pages et le développement de ses convictions au fur et à mesure qu’elle comprend ce qu’il se joue réellement autour d’elle notamment concernant les juifs et les bébés. Encore une fois, la guerre a insufflé de l’injustice et de la terreur en faisant disparaître toute trace d’insouciance au profit, chez certains, du courage et de la volonté de dire non à l’oppresseur.
 
La mission première, et fil rouge du récit, de retrouver une jeune fille dont elle ne sait rien m’a tenu en haleine au fil des pages. Jusqu’au bout du roman, j’ai tenté de comprendre, rassembler les morceaux du puzzle en même temps qu’Hanneke afin de savoir ce que cette jeune fille a pu devenir, pourquoi elle s’est enfuie et surtout où elle se trouve !
 
En plus du thème de la guerre, il y a également celui de l’adolescence, des premiers amours et les amitiés d’enfance, tout ce qui nous construit en tant que futur adulte.
 
C’est un roman palpitant à couper le souffle, difficile à lâcher et qui m’a beaucoup touchée.
 
Une fille au manteau bleu
Partager cet article
Repost0
20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 15:02
  • Auteurs : Laure Bazire et Flore Talamon

  • Editeur : Nathan Jeunesse

  • Collection : GF historique

 

 

Description de l'ouvrage :

 

Enquête, complots et histoire d'amour : le destin d'une héroïne passionnée et rebelle au XVIIIe siècle.

1759, à Paris : les Philosophes tentent de publier leur Encyclopédie malgré la censure. Judith Amelot, fille d'imprimeur, se passionne pour le métier de son père. Mais ce dernier est brutalement arrêté, accusé d'avoir imprimé des ouvrages interdits. La jeune fille doit assumer seule la responsabilité de l'imprimerie, à dix-sept ans et face à l'hostilité des ouvriers. Désespérée, elle reçoit une lettre qui lui redonne courage et dans laquelle l'auteur, anonyme, lui déclare sa flamme. Pourtant, Judith n'est pas au bout de ses peines. Quelqu'un cherche manifestement à anéantir la famille Amelot. Qui ? Et pourquoi ?

 

C.f : Amazon.fr

Merci aux éditions Nathan pour cet envoi

 

 

 

Mon avis :

 

L’action se situe au milieu du XVIIème siècle sous le règne de Louis XV et des encyclopédistes.

 

Balthazar Amelot est un imprimeur reconnu travaillant à Paris. Même s’il est favorable aux encyclopédistes, il reste prudent sur ce sujet et n’imprime que les ouvrages acceptés par la censure et le pouvoir royal. A l’époque, un libraire était, à la fois, un éditeur, un imprimeur, un distributeur et un diffuseur de publication. C’est donc un cadre original (en littérature de jeunesse) et trépidant pour le lecteur. De plus, les auteures se sont fortement documentées ce qui signifie que Judith croise d’Alembert, Mme Geoffrin, M. de Quatreterre et nous croisons les noms de Diderot, Montaigne et les chemins des salons. Elles ont véritablement respecté le plus possible la réalité historique de l’époque.

L’Encyclopédie marque, d’une certaine manière, le début de la Révolution avec l’ouverture des idées et la propagation du savoir pour tous, chose que le pouvoir (anti-encyclopédistes) tente de freiner au maximum mais les publications interdites en France sont finalement imprimées aux Pays-Bas pour revenir, sous le manteau, en France.

 

Tout au long du roman, Laure Bazire et Flore Talamon développent deux intrigues : d’un côté, l’arrestation de Balthazar Amelot effectuée par lettre de cachet ; de l’autre, la falsification de l’avant-propos du livre Les lettres du palétuvier de Bec de Quatreterre. Beaucoup de mystères, de rebondissements avec un soupçon de romance, voilà ce que propose le roman.

 

Judith va reprendre avec sa mère et ses sœurs l’imprimerie pendant l’emprisonnement de son père. Déterminée, têtue, passionnée, courageuse, entière, pleine de conviction, fleur bleue et encore bien insouciante, elle n’en est pas moins attachante avec son envie de sauver « son » imprimerie. Elle n’aura de cesse de se battre pour faire tourner l’imprimerie, faire libérer son père et trouver le saboteur.

 

Ce roman s’adresse aux passionnées de livres, de liberté, de savoirs et d’Histoire. C’est un bon roman historique, original de par son thème et trépidant se déroulant dans le monde du livre à une époque bouillonnante.

Les enfants des Lumières 1759 tome 1 : La plume de l'ange
Partager cet article
Repost0
20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 14:33
  • Auteur : Gwenaëlle Barussaud - Robert
  • Editeur : Fleurus
  • Collection : Les Lumières de Paris
 
 
Description de l'ouvrage :
 
 
Lorsque Lucille Bordier revient à Paris en ce mois de septembre 1868, elle éprouve beaucoup de peine à reconnaître Paris. Partout la ville s’illumine, s’agrandit, se dote d’hôtels luxueux, de magasins superbes, de salles de spectacle… Mais Lucille n’a pas le cœur à se réjouir de ces changements. Une saison passée à Dinard, petite cité balnéaire de la côte d’Emeraude, l’a dépossédée de ses illusions et de ses rêves. Séduite puis abandonné par Charles Singleton, un entrepreneur anglais sans scrupule, Lucille a perdu ses ressources et sa place de domestique. Elle peut heureusement compter sur l’amitié de sa sœur Pauline et sur celle de sa tante Victorine qui tient désormais seule le Café Normand, rue d’Enfer. Mais depuis la mort subite de l’oncle Gaston, le café pEriclite…C’est alors que Lucille a une idée. Pourquoi ne pas transformer le café en un lieu de réunion pour les femmes, une sorte de salon où l’on pourrait boire du thé, déguster des gourmandises et bavarder sans craindre l’oreille indiscrète des domestiques ? L’idée fait son chemin et bientôt L’heure gourmande ouvre ses portes… Mais en ce siècle pourtant avide de transformations, la naissance d’un « café pour les dames » est plus qu’un changement, c’est une révolution.
 
 
C.f : Amazon.fr
(lien pour découvrir les aventures de sa sœur aînée : Pauline !)
 
 
 
Mon avis :
 
 
Lucille est la sœur cadette de Pauline Bordier, héroïne du premier volet de la série « Les Lumières de Paris ».
 
D’un naturel attachant et impulsif, Lucille fonce la tête baissée à la poursuite de ses rêves. Elle quitte sa place auprès de Mathilde de Gisors pour se lancer dans l’aventure des grands hôtels où elle espère percer. Elle rencontre une riche américaine qui la prendra sous son aile et attisera, par la même occasion, beaucoup de jalousie. Elle a beaucoup de cœur, une volonté immense et une grande générosité ce qui, d’ailleurs, lui voudra quelques déboires suite à la malveillance de certaines personnes. Voulant bousculer les codes et croire en ses rêves, elle va concevoir un vaste projet que le lecteur suivra étapes par étapes avec ces joies et ces peines. Son énergie et sa soif de vivre sont tellement communicatifs que le lecteur est totalement pris dans l’histoire haletante de cette provinciale si bien intégrée à la vie parisienne et à son siècle.
 
Grâce à la sublime plume de l’auteure, le lecteur passe par toutes les émotions. Elle joue clairement avec nos sentiments. Nous passons de la tension à la détresse puis à la joie en passant par la crainte et l’espoir. Via les yeux de Lucille, nous découvrons la société de Napoléon III et de sa femme Eugénie avec notamment les prémices des stations balnéaires ou la possibilité d’ascension sociale même lorsque l’on est une femme.
 
Lucille, héroïne battante qui bouscule le destin et force la chance, est définitivement un personnage à découvrir.
Lucille à l'heure gourmande
Partager cet article
Repost0
9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 15:45
  • Auteur : Régis Delpeuch
  • Editeur : Scrineo
  • Collection : Il était un jour
 
Description de l'ouvrage :
 
Quand le jeune Marcel lance quelques pierres dans le trou découvert par le chien Robot, il entend résonner les entrailles de la colline de Lascaux. Quel est cet endroit ? Est-ce le souterrain du château de Montignac, qui fait rêver tous les enfants de la région ? Sans attendre, Marcel retourne sur les lieux avec ses amis. Ils découvrent alors éberlués, des dizaines d’animaux peints et gravés sur les parois de la caverne. En véritables explorateurs d’un fabuleux royaume, ils deviennent les gardiens de la grotte et de ses merveilles, la cachant jalousement à tous les intrus. Mais la grotte de Lascaux et ses formidables secrets deviendront rapidement difficiles à protéger.
 
C.f : Amazon.fr
 
 
Mon avis :
 
Ceci n’est pas un roman historique à proprement parler mais plus un docu-fiction. Je m’explique. Cet ouvrage nous raconte la véritable histoire de la découverte de la célèbre « Chapelle Sixtine de la Préhistoire » donc c’est un documentaire mais comme il a la forme d’un roman, il s’apparente à une fiction. Bref, le lecteur va apprendre tout de la découverte de la grotte jusqu’à son authentification et bien plus encore avec les pages de documentaires complémentaires.
 
Un roman d’autant plus à lire actuellement avec l’ouverture de Lascaux IV.
Quand Marcel et ses amis découvrirent la grotte de Lascaux
Partager cet article
Repost0
9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 08:06
  • Auteur : Gwenaële Barussaud
  • Editeur : Mame
  • Collection : Les aventurières du Nouveau Monde
 
 
Description de l'ouvrage :
 
Juin 1663. Le navire L'Aigle d'Or quitte le port de La Rochelle pour les rivages du Nouveau Monde. A son bord, trente-six jeunes filles ont été dotées par Louis XIV pour s'établir sur ces terres sauvages : on les appelle les Filles du Roy. Parmi elles, Iris, Clotilde, Louise et Apolline partagent les mêmes rêves de bonheur et de liberté. Pourtant, après une périlleuse traversée, les quatre amies ne tardent pas à découvrir les dangers du Nouveau Continent. Cernée par la menace iroquoise, soumise aux rigueurs de l'hiver canadien, la petite cité de Ville-Marie semble bien fragile et les nouvelles pionnières doutent d'y réaliser un jour leur rêve d'une vie meilleure... Verront-elles s'accomplir les promesses du Nouveau Monde ? La force de leur amitié et la lumière de leur foi suffiront-elles pour surmonter les épreuves qui les attendent ?
 
C.f : Amazon.fr
 
 
Mon avis :
 

Après « Les Lumières de Paris », je me suis lancée dans une autre série historique de Gwenaële Barussaud intitulée « Les aventurières du Nouveau-Monde ».

Ce tome 1 décrit les aspirations de jeunes filles nobles désargentées nommées « Filles du Roy » ayant acceptées pour diverses raisons de venir aider à la colonisation de Nouveau-Monde côté français : le Canada et plus précisément l’actuelle province du Québec.

Le lecteur est plongé sans corde de rappel dans un monde complétement dépaysant avec des paysages immenses et la dure vie du Canada au XVIIème siècle. Terre nue remplie d’espérances et de déceptions, rien n’est épargné aux premiers colons et l’auteur le transmet au lecteur dans un langage soigné grâce à des chapitres courts servis par une plume toujours aussi belle, vive et fluide.

 

De plus, la conversion d’Iris puis la présence des sœurs a été pour moi un plus indéniable au récit car c’est bien sous couvert de la christianisation que la colonisation s’est faite ; les deux sont intimement liés. L’accent donné à l’évangélisation du Québec ainsi qu’à la colonisation mais c’est surtout le travail des pères jésuites qui est mis en lumière et la farouche opposition des Iroquois à l’implantation française.

Le plus indéniable du roman : la véracité historique avec les personnages historiques ayant réellement vécus (Paul de Chomedy, sieur de Maisonneuve) ou Marguerite Bourgeoys et les alliés Hurons et Algonquiens, l’hôpital et l’Hôtel-Dieu de Ville-Marie et son école qui côtoient des personnages fictifs comme Iris.

 

Véritable bon moment de lecture, l’histoire se met au service de la grande afin de nous faire découvrir de nouveaux horizons.

Les Aventurières du Nouveau Monde, Tome 1 : Une Terre de promesse
Partager cet article
Repost0
31 janvier 2017 2 31 /01 /janvier /2017 14:33
  • Auteur : Elise Fontenaille
  • Editeur : Le Rouergue Jeunesse
  • Collection : Doado
 
 
Description de l'ouvrage :
 
C'est l'histoire d'une île paradisiaque qui fut longtemps habitée par un peuple doux qui n'aimait pas la violence. En 1492, trois grands bateaux accostèrent sur ses plages, et en descendirent des êtres bizarres à la peau claire… Par la voix du neveu de la dernière reine des Taïnos, Anacoana, Elise Fontenaille raconte le génocide du peuple des Taïnos lors de l'arrivée de Christophe Colomb aux Antilles… Une leçon d'histoire peu connue, dans la continuité de ses précédents romans.
 
 
C.f : Amazon.fr
Merci aux éditions du Rouergue pour cet envoi !
 
 
 
Mon avis :
 
Encore une fois, Elise Fontenaille va faire découvrir aux lecteurs une Histoire oubliée. L’action se situe en Haïti en 1492 lorsque Christophe Colomb et ses hommes découvrent ce qu’ils croient être les Indes. Pour une fois, nous avons le regard, romancé car il n’y a pas d’archives directes, de la population locale c’est-à-dire les Taïnos. Peuple pacifiste par excellence divisé en plusieurs tribus sur l’île, le lecteur découvrira l’harmonie de ce peuple avant sa sauvage colonisation car oui, il n’y a pas d’autres mots. Son peuple était reconnu pour sa douceur. Les enfants, les femmes, les hommes vivaient en parfaite harmonie selon des rites établis depuis la nuit des temps. C’était cela Ayiti : un goût de paradis sur Terre. Christophe Colomb, dans ses mémoires, les décrira lui-même comme « bienveillant et accueillant par nature »… Trop hélas pour eux.
Leur découverte des trois caravelles est bouleversante mais la lente désolation face à l’extermination des leurs l’est encore plus. Par la voix de Guaracuya, le narrateur de l’histoire, Elise Fontenaille dénonce les méfaits commis par Christophe Colomb sur cette île des Antilles.
Je connaissais déjà le peuple Taïnos et comment les premiers conquistadors espagnols les avaient traités. Leur histoire est peu connue car honteuse.
Ce livre permettra au lecteur de revoir son jugement faussement édulcoré par l’Education nationale de la « découverte » de l’Amérique et, j’espère, le conduira à se documenter sur ce peuple dont nous aurions pu tellement apprendre.
La dernière reine d'Ayiti
Partager cet article
Repost0
30 janvier 2017 1 30 /01 /janvier /2017 10:42
  • Auteur : Joseph Joffo
  • Editeur : Le livre de poche jeunesse - Hachette
  • Collection : Le Livre de Poche Jeunesse
 
 
 
Description de l'ouvrage :
 
Paris, 1941. Joseph a dix ans. Dans le pays occupé par les nazis qui obligent tous les Juifs à porter l'étoile jaune, le jeune garçon et son frère Maurice tentent de franchir la ligne de démarcation sans papiers, pour gagner la zone libre.
 
C.f : Amazon.fr
Merci aux éditions du Livre de Poche Jeunesse - Hachette pour cet envoi.
 
 
 
 
Mon avis :
 
 
 
Le livre est considéré comme un classique jeunesse fort et émouvant. Tout le monde connaît la situation des Juifs en France pendant la Seconde Guerre Mondiale ; pas besoin que je m'étende sur le sujet.
L’intérêt de ce livre réside dans le fait qu’il est autobiographique (quoique romancé) et qu’il est palpitant. Débrouillard et vif d’esprit, le lecteur tremble avec le héros et son frère au travers de leur périple pour rester en vie. Comment vont-ils faire pour fuir les Nazis et passer en zone libre ?
Ce récit est très touchant, plein d’espoir. J’ai été touchée par ces enfants piégés par une guerre d’adultes et cernés par la violence. L’Histoire est vue au travers du prisme des yeux d’enfants vifs et intelligents et d’une famille qui se sépare pour mieux tenter de survivre à ces heures sombres.
Très bon roman sur cette période qui regorge de témoignages et d’écrits de fictions.
 
"Peut-être ai-je cru jusqu'à présent me sortir indemne de cette guerre mais c'est peut-être cela l'erreur. Ils ne m'ont pas pris ma vie, ils ont peut-être fait pire, ils me volent mon enfance, ils ont tué en moi l'enfant que je pouvais être... "
 
Un sac de billes
Partager cet article
Repost0
27 janvier 2017 5 27 /01 /janvier /2017 10:51
  • Auteur : Gwenaële Barussaud
  • Editeur : Fleurus
  • Collection : Les lumières de Paris
 
 
Description de l'ouvrage :
 
Paris ! En déchiffrant les lettres qui annoncent son entrée dans la capitale, Juliette sent son coeur se gonfler de rêves et d'espérance. Après quinze ans passés dans l'atelier de son père, canut à la Croix-Rousse, la jeune Lyonnaise accède enfin à la vie brillante et tumultueuse de la capitale. Employée à l'Elégance parisienne, Juliette se révèle bientôt meilleure pour créer des robes que pour les vendre... Lancée dans la haute société du Second Empire, au service d'une demoiselle frivole qu'elle entend sublimer par ses modèles, la jeune styliste assiste à la naissance de la Haute-Couture. Mais le monde de la mode a ses règles et ses pièges... Beaucoup de courage et un peu d'audace suffiront-ils à Juliette pour accrocher son nom au firmament des étoiles parisiennes ? A moins que la rencontre extraordinaire d'un jeune journaliste à l'âme noble et romantique ne vienne bouleverser son destin...
 
C.f : Amazon.fr
 
 
Mon avis :
 
Avec ce roman, nous sommes plongés dans la Paris de Napoléon III. Gwenaële Barussaud, au-delà des grands magasins, décrit de façon très vivante les bouleversements haussmanniens de la Capitale, ses lumières, ses ombres, les bourgeois et le monde des employés. L’auteur valorise le travail et ses valeurs ainsi que le courage, la persévérance et la famille. En effet, ancienne canneuse, Juliette aime le travail de précision et de qualité et n’hésitera pas à faire travailler les soyeux de Lyon. L’élégance rime avec frivolité et précision mais surtout elle est synonyme de l’âme de Juliette qui vit par et pour la création de mode.
J’ai eu plaisir à suivre le parcours semé d’embûches de Juliette qui est une héroïne attachante et courageuse. Un vrai bon moment de lecture !
Juliette, la mode au bout des doigts
Partager cet article
Repost0