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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 15:44
  • Auteur : John Boyne

  • Broché

  • Editeur : Editions Gallimard (2 avril 2014)

  • Collection : ROMANS JUNIOR

 

 

Description de l’ouvrage :

 

Alfie Summerfield a 4 ans lorsque la Grande Guerre éclate, et que son père part pour le front, confiant dans l'issue rapide du conflit. Mais, quatre ans plus tard, le jeune garçon est toujours sans nouvelle de lui, et personne ne veut lui dire s'il est toujours en vie. C'est à la gare de King's Cross, à, Londres, alors qu'il cire des chaussures, qu'Alfie découvre la vérité.

 

Cf : Electre.com

 

Merci aux éditions Gallimard pour cet envoi !!!!!

 

 

Mon avis :

 

Il y a peu de temps, j’avais lu Le garçon au  pyjama rayé et j’avais détesté ce livre notamment son peu de crédibilité. C’est donc avec une certaine appréhension que j’ai commencée Mon père est parti à la guerre. Tout ce que je peux dire c’est : quelle belle lecture !!! L’histoire est crédible, racontée à travers les yeux d’un enfant, Alfie, à l’arrière du Front en Angleterre.

 

Le style de l’auteur est fluide, soigné et approfondi. J’ai eu la sensation qu’il avait gagné en adresse et en profondeur.

 

L’intérêt du roman réside dans le fait que l’action se passe « à l’arrière ». Pas de scène de combats, ni de tranchées ; rien de cela. Les âmes sensibles ou revêches à la littérature de guerre pourront lire ce roman sans aucune difficulté ! nous avons la description des conditions de vie, des difficultés à trouver de la nourriture, de l’argent et de tous les moyens bons pour gagner quelques pièces.  Alfie ne va à l’école que deux jours par semaine afin d’aider sa mère sans qu’elle ne le sache. Le fait de prendre un enfant comme narrateur permet à l’auteur de créer un véritable lien avec son lectorat cible : la jeunesse. De plus, il est courageux ce qui le rend attachant. La peur est également présente surtout lorsque des militaires viennent frapper à votre porte ce qui est synonyme de mort.

 

La nouveauté se situe dans le parti pris de John Boyce de nous parler des blessés psychologiques, ceux victimes de chocs traumatiques maladie bien connue aujourd’hui mais qui n’était pas encore considérée comme telle à l’époque. La Première Guerre Mondiale est la guerre qui a, plus que les autres, marqué en profondeur les corps et par extension, les esprits. Peu de ces jeunes gens savaient à quoi s’attendre en allant combattre ce qui rend les chocs traumatiques encore plus lourds.

 

Livre poignant, avec ces lots de malheurs, de passages émouvants mais également de petits bonheurs, ce roman est véritablement touchant grâce à la très bonne construction des personnages et du point de vue original qu’il porte sur la Première Guerre Mondiale. Bref, un très bon roman et moment de lecture pour moi, spécialiste des romans historiques et de guerre !

Mon père est parti à la guerre
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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 10:30
  • Auteur : Eoin colfer
  • Broché: 400 pages
  • Editeur : Gallimard Jeunesse (9 janvier 2014)
  • Collection : Grand format littérature
  •  
Merci pour ce service presse !!
 
Description de l'ouvrage :
 
Riley, un orphelin de l'époque victorienne, se retrouve projeté dans le XXIe siècle, bientôt suivi par son maître, le diabolique Albert Garrick, illusioniste et tueur à gages, lancé sur ces traces et celles de Chevie Savano, la plus jeune et la plus intrépide des agents du FBI.Une hallucinante course-poursuite à travers le temps. Riley et Chevie sortiront-ils vivants de cette traque implacable ? Pourront-ils empêcher le redoutable Garrick de s'approprier les clés du programme WARP et de changer le cours de l'Histoire ?
 
Mon avis :
 
Nouvelle série d'Eoin Colfer : autant vous dire que j'étais impatiente de lire ce service presse ! De plus, je n'avais jamais rien lu de lui donc c'est une découverte totale.
Commençons par l'intrigue : le postulat de départ est intéressant. Le voyage dans le temps est quelque chose qui me questionne. Est-ce possible ? Eoin Colfer décrit cela de façon claire et plausible ce qui peut rebuter de prime abord le jeune lectorat ou tous ceux qui ne sont pas passionnés de science-fiction. Personnellement, cela ne m'a pas posé de problème mais je pense que ça peut être un vecteur de découragement. Néanmoins, c'est cet aspect qui rend le livre fascinant et, en même temps, donne une sensation de vertige, de se snetir petit face à l'énormité de l'hypothèse des trous de ver et de la possibilité de voyager dans le temps.
 
Le point fort de ce roman se situe dans les trois personnages principaux : Garrick, Riley et Chevron, l'agente adolescente du FBI. J'ai noté un effort certain quant à la construction psychologique des ces derniers et particulièrement  Garrick qui, au départ me faisait penser à Jack l'éventreur. Néanmoins, à force de détailler la cruauté et la perversité de Garrick, l'auteur passe à côté de Chevie et Riley. La description de leur duo manque de profondeur. Ce petit rien manquant m'a manqué pour m'attacher à eux et le côté Oliver Twist de Riley aurait encore pu être plus accentué. Bref, il me manque l'identification (ou la sensation de proximité) à l'un des personnages principaux, identification essentielle dans les romans pour adolescents afin d'accrocher pleinement à l'histoire racontée.
 
Le second point qui m'a laissé perplexe est le peu de place que tient l'Histoire. En effet, même la fin du règne de la reine Victoria a été riche et pourtant, il n'y en a pas trace dans le récit. Je pense que c'est un parti pris de l'auteur de centrer plus son récit sur la science-fiction, l'action et la quête de Garrick pour retrouver Riley et Chevie. Passionnée d'Histoire, je trouve cela dommage surtout qu'il y a des références à la culture populaire : pourquoi ne pas avoir poussé plus loin ?
 
Néanmoins, s'il y a un aspect que j'ai aimé : c'est l'humour. Eoin Colfer joue sur les incompréhensions que suscitent les voyages dans le temps pour faire de l'humour. Ce livre est drôle ! La candeur de Riley est tellement touchante lorsqu'il se trouve dans le XXI ème siècle et les sarcasmes de Chevie m'ont fait rire.
 
Il me manque un quelque chose indéfinissable pour vraiment dire que j'ai apprécié ma lecture et pourtant, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. Ce livre me laisse un sentiment ambigu mais je suis convaincue qu'il trouvera son public !
 
Un autre avis  :
 
 

 

W.A.R.P livre 1 : L'assassin malgré lui
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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 14:55

Une planète dans la tête de Sally GARDNER

 

Service presse partenariat Gallimard « On lit plus fort ».

 

 

Présentation de l’éditeur :

 

« Je me demande si…

Si le ballon de foot n’était pas passé par dessus le mur.

Si Hector n’était pas allé le chercher.

S’il n’avait pas gardé l’abominable secret pour lui.

Si…

Alors, je me raconterais sans doute une autre histoire.

Voyez-vous, les « si » sont comme des étoiles, innombrables. »

 

Depuis que ses parents ont du fuir la répression d’un gouvernement brutal, Standish vit avec son grand-père dans la « zone 7 », celle des impurs, privés de tout, surveillés en permanence… Dyslexique, il subit à l’école brimades et humiliations jusqu’au jour où il se lie d’amitié avec son nouveau voisin, Hector. Ensemble, ils rêvent de s’évader sur Juniper, la planète qu’ils ont inventée. Mais Hector et ses parents disparaissent sans laisser de trace… Ont-ils été supprimés ?

 

 

Mon avis :

 

Depuis les Hunger Games, les étales des libraires et des bibliothèques regorgent du genre dystopique et pourtant, même si la couverture et le synopsis font penser à ce genre, je ne dirai pas que ce roman relève de ce genre. Pour moi, c’est de la science-fiction flirtant avec la dystopie ET l’uchronie. Pourquoi ? Nous sommes dans le passé (1959) dans un pays non identifié mais l’homme va marcher sur la lune et on retrouve les militaires vus durant la Seconde Guerre Mondiale côté Reich donc une société totalitaire où le fascisme existe encore ce qui donne un côté rétro futuriste au récit.

Sally Gardner s’amuse donc à manipuler l’Histoire en y faisant de très nombreuses références. Elle a donc pour vocation, avec son roman, de nous faire réfléchir sur notre société. En effet, les parents de Standish puis Hector et sa famille disparaissent ; la dictature et l’embrigadement règnent à l’école, les militaires patrouilles dans les rues ; il y a un couvre-feu et la population meure de faim dans la zone 7, celle des impurs. Cela m’a fait penser aux ghettos des Juifs de triste réputation. La lune est le symbole de la lutte entre les puissances planétaires. Elle est synonyme de force : la conquérir c’est asseoir sa suprématie sur les autres.

Concernant le personnage principal, Standish s’exprime avec des mots simples mais percutants car choisis ce qui donne de l’ampleur à ses propos. Les mots simples sont ceux qui frappent le plus fort et le plus durablement l'esprit. Néanmoins, les descriptions sont rares et les chapitres sont courts (de quelques lignes à 4 pages maximum) ce qui laisse une grande place à l’imagination des lecteurs !!

 

Au-delà de l’histoire en elle-même, Standish est le porte-parole des enfants dylexiques. Il est rejetté par ses camarades car, à 14 ans, il ne sait toujours pas lire et écrire. Il est rejeté pour sa différence, déconsidéré par son professeur et relégué au fond de la classe. Pourtant, il est celui qui rêve, qui écoute attentivement les autres et possède un vocabulaire plus étendu que les autres enfants de son âge. C'est donc un message de combat pour la différence que nous propose l'auteur (elle-même dyslexique).

 

Ce livre d’apparence simple est en fait dur, très dur à cause de la violence ambiante et éprouvant : l’horreur se dévoile petit à petit. Les chapitres courts, percutant avec un style sensible, touchant et fort. La construction du roman se met en place petit à petit et la réflexion qui en naît met en lumière la puissance du message véhiculé. Sally Gardner focalise son roman sur la fureur de la jeunesse, le combat pour l’égalité, la différence. La force de Standish réside dans son imagination qui ne peut être contrôlé par la Patrie : c’est par l’imagination que naît l’espoir et donc la force de lutter contre le totalitarisme de la société dans laquelle l’on peut vivre. Le message du roman est universel.

 

C’est un livre qui ne laisse pas indifférent ; il véhicule un message d’amour à la famille, à l’amitié et derrière la noirceur se cache la tolérance et l’espoir.

 

Merci aux éditions Gallimard pour l’envoi de cette épreuve non corrigée qui paraîtra en librairie le 26 septembre.

 

 

Une planète dans la tête
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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 08:21

  • Auteur : Wendy Wunder
  • Broché: 400 pages
  • Editeur : Hachette Black Moon (25 avril 2012)
  • Collection : Black Moon
Présentation de l'éditeur
Cameron a 17 ans. Atteinte d’un cancer, elle est persuadée qu’elle va mourir avant ses 18 ans. Déterminée à la sauver, sa mère l’embarque dans un road-trip en direction de Promise, une ville magique réputée pour ses miracles. Résignée, Cameron ne croit pas plus à une possible rémission qu’aux superstitions ridicules de sa mère, mais se laisse tout de même entraîner dans cette aventure. Arrivées à destination, elles sont vite témoins d’événements inhabituels : les pissenlits deviennent pourpres, on aperçoit des flamants roses au large de l’Atlantique et Cameron reçoit une mystérieuse enveloppe contenant une liste de choses à faire avant de mourir… Aidée d’Asher, un garçon non moins mystérieux, Cam exécute peu à peu chaque point de la liste et apprend à croire en elle, en l’amour, et même… aux miracles.
Biographie de l'auteur
Quand elle ne passe pas son temps à écrire ou à s'occuper de sa famille, Wendy Wunder enseigne le yoga à Boston. La Fille qui ne croyait pas aux miracles est son premier roman.
Cf : Amazon.fr

Mon avis
Cam va mourir. Elle le sait et porte un regard cynique sur elle-même et tout ce qui l'entoure. Elle n’a aucun espoir et est résignée à mourir. Sa famille (sa mère Alicia et Perry sa sœur) veut croire aux miracles alors elles l'amènent dans une petite ville réputée pour ses miracles : Promise.
Renfermée et solitaire, Cam n’a qu’une amie, Lilly atteinte de la même maladie qu’elle qui l’encourage à écrire une liste de tout ce qu’elle veut faire avant de mourir. Parlons de sa liste Flamant Rose:
Perdre ma virginité pendant une fête de lycéens bien arrosée.
Me faire briser le cœur par un sale type.
Me morfondre misérablement, pleurer, bouder et dormir durant un samedi entier.
Faire tomber une vache qui dort debout.
Détruire les rêves de ma petite sœur.
Commettre des vols à l’étalage minables.
Lilly, son amie, est tout le contraire de Cam : elle est vive, joyeuse, positive ; l’envers de Cam en somme mais indispensable l’une à l’autre.
Elle va alors s’attacher à réaliser tout ce qu'elle a marqué sur sa liste flamant rose. Elle va découvrir l'amour, commencer à croire en la magie des lieux et être entourée d'amour jusqu'au bout car derrière son côté renfermé et cynique se cache une sentimentale dont la carapace se fend peu à peu au contact d’Asher.
Wendy Wunder décrit la maladie avec délicatesse. Son écriture m’est assez vive, assez original pour la collection Black Moon. Nous découvrons les pensées d’une jeune fille atteinte d’un cancer. Ce qu’elle pense de sa vie, ce qu’elle veut : la normalité.
Ce livre est d’une tristesse incroyable à certain moment et très joyeux à d’autres. Agissant comme tous les autres ado, on arrive à oublier sa maladie jusqu’à ce que l’auteure nous la rappelle par un mot, une phrase telle une épée de Damoclès au dessus de sa tête.
La magie est présente tout autour de Cam lorsqu’elle est à Promise voire même un peu trop et c’est ce qui m’a gênée notamment l'épisode de la neige qui tombe dans le Maine en plein mois de juillet. Je veux bien croire que Promise est une ville à part où les pissenlits sont violets, que le soleil se couche toujours au même endroit et que la ville elle-même est compliquée à trouver mais la neige en juillet...non !!

La fille qui ne croyait pas aux miracles
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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 10:16

En voilà une bonne nouvelle !!! 

 

Après les excellentes éditions du Rouergue, je commence un partenariat d'un an avec Gallimard jeunesse. Je rejoins leur équipe de chroniqueurs.

 

 

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 12:21

Max

max.jpg

 

Auteur : Sarah Cohen-Scali

  • Broché: 480 pages
  • Editeur : Gallimard Jeunesse (31 mai 2012)
  • Collection : Scripto

 

Résumé :

 

Le roman débute en 1936 à Steinhöring, en Bavière, dans le premier foyer du programme « Lebensborn », initié par les services de Himmler. Des femmes sélectionnées par les nazis y mettent au monde les représentants de la race aryenne, afin de créer une jeunesse parfaite, destinée à régénérer l Allemagne, puis l Europe occupée par le Reich. Max, un bébé qui s apprête à naître, déjà nourri de la doctrine nazie dans le ventre de sa mère, tient absolument à voir le jour le 20 avril, date anniversaire du Führer, afin d être un prototype parfait. Max, rebaptisé Konrad, grandit, sans affection, sans tendresse, sans maman, selon les critères d éducation de la doctrine nazie. A quatre ans, il devient la mascotte du foyer. On l'utilise pour aider à kidnapper des enfants polonais. A six ans, il fait un séjour à Kalish, une école où sont germanisés les enfants kidnappés. Là, il rencontre Lukas, un jeune Juif polonais rebelle, qui a tous les critères physiques de la race aryenne. Konrad se prend d amitié pour lui. C est la première fois qu il s attache à quelqu un. A partir de cet instant, ses croyances nazies vont être sérieusement ébranlées...

Attention, ce livre ne convient pas aux jeunes lecteurs. A partir de 15 ans.

 

Cf : Amazon.fr

 

 

 

Mon avis :

 

 

Dès le commencement du récit, le lecteur est destabilisé. Le narrateur nous livre un témoignage à l'état brut allant jusqu'à l'insoutenable à certains moments.
 
Max, l'embryon-narrateur, naît en 1936 dans un "Lebensborn", un foyer où des femmes aryennes donnent naissance à des enfants qui sont ensuite offerts au Führer. Max est particulier car il est né le même jour qu'Hitler et reçoit donc la visite de celui-ci. Il ne pleure pas, n'exprime aucun sentiment, est embrigadé même avant sa naissance ; c'est un pur exemple du bon nazi. Son père, c 'est Hitler, sa mère, l'Allemagne.

 

 

Nous suivons Max jusqu'à ses neuf ans et sa rencontre avec Lukas, un enfant polonais juif kidnappé par les Nazis car d'apparence aryenne afin d'être "germanisé". Lukas bouleversera les croyances de Max et celui-ci commencera à ouvrir les yeux.
 
Ce roman historique est fortement documenté. Il rend compte d'un pan méconnu, terrifiant et sidérant de la Seconde Guerre mondiale. Le lecteur est entraîné dans une série d'aventures toutes plus noires les unes que les autres, ce qui lui fait prendre conscience d'une réalité effrayante.
De plus, les horreurs défilent à travers les pages en un flot continu avec la volonté profonde de provoquer via les propos cyniques et racistes de Max. C'est cela qui rend mal à l'aise mais grace aux qualités littéraires du récit, l'auteure nous entraîne vers une réflexion humaniste.
 
On notera la couverture pertinente qui, d'une part, attire le regard et, d'autre part, colle parfaitement au roman.

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 09:49

decision-copie-1.jpg

 

Auteur : Isabelle Pandazopoulos

  • Broché: 256 pages
  • Editeur : Gallimard Jeunesse (31 janvier 2013)
  • Collection : Scripto

 

Description de l'ouvrage :

Un matin, Louise, exellente élève de Terminale S, a un malaise en plein cours de maths. Quelques instants plus tard, elle accouche seule d'un enfant dont elle ne savait rien, qu'elle n'a pas attendu, encore moins désiré. Assaillie de questions, Louise, la jeune fille sans histoires, croit devenir folle. Pourtant l'évidence est là : ce bébé de 3,3 kg, son fils. Comment l'accepter ? Soutenue par sa famille, ses amis et les professionnels qui l'entourent, Louise va découvrir la vérité et réapprendre à vivre.

CF : Amazon.fr

 

 

Mon avis :

A la fois captivant et glacial, ce livre ne peut laisser le lecteur sans réaction.

 

Tout d'abord, le sujet, peu traité en littérature jeunesse, est intéressant, poignant et tabou : le déni de grossesse. D'ailleurs, on voit, lorsque Louise est à l'hôpital, à quel point ce sujet est délicat. Comment une mère peut renier un enfant qu'elle porte, faire comme s'il n'était pas dans son ventre ?
L'enquête que mène son camarade de classe, Samuel, tient le lecteur en haleine.


Raconter l'histoire de différents points de vue est également original car chacun cherche à comprendre ce qu'il s'est passé pour en arriver là et rompt le malaise et l'effroi que l'on peut ressentir à certains passages.


On est un peu sonné par ce qu'il lui arrive et on ne peut la laisser seule dans sa quête de savoir.


Ce roman tient sur un fil, fragile, celui de la vie.

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