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8 février 2017 3 08 /02 /février /2017 09:43
  • Auteur : Orianne Charpentier
  • Editeur : Gallimard Jeunesse
  • Collection : Scripto
 
Description de l'ouvrage :
 
Rage n'a pas de nom, pas de passé. Pourtant tout le monde comprend sa douloureuse enfance, la guerre, la violence des hommes. Réfugiée en France, elle croise un chien, dangereux, blessé, visiblement maltraité. Désormais, sa propre survie dépend de celle du chien.
 
 
C.f : electre.com
Merci aux éditions Gallimard pour cet envoi
 
 
Mon avis :
 
 
Rage est une écorchée vive, une réfugiée dont nous ne savons rien de précis. Son pays est en guerre, elle a perdu sa famille et a subi des sévices mais nous n’en saurons pas plus. Comment elle a fui, les camps de réfugiés, son arrivée en France, sa vie actuelle, nous n’en savons rien mais justement, cela fait la force du livre car ce flou, cette écorchure à vif que l’on sent nous la rend à la fois fragile et forte comme un animal traqué. Et justement, c’est la rencontre avec un chien de combat dans un très sale état qui va être le déclic pour elle. Touchée au cœur, elle n'aura en tête que de sauver l'animal.
Le chien est le miroir de Rage et Rage est le miroir du chien. L’écorchure, la peur, la force, la fragilité, l’envie de faire confiance à l’autre mais retenue par la peur : tous les rapprochent. Elle-même en prend conscience en disant « par quelle obscure ironie le destin de ce chien colle-t-il à ce point au sien ? Pourquoi faut-il qu’en parlant de lui on ne cesse de lui parler d’elle ? Car elle aussi a connu cela ; elle aussi vient d’un monde où les bourreaux et les victimes sont souvent confondus. »
Et sous nos yeux, nous assistons à une amorce d’ouverture. Rage comprend « qu’il faut faire avec ce qu’on perd…Et avec ce qui nous reste » et continuer à vivre plus apaisée. Le récit est d'une infinie pudeur, sobre et tendu.
 
Chers lecteurs, vous ne ressortirez pas indemne de cette lecture.
Rage
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3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 09:41
  • Auteur : Lian Hearn
  • Editeur : Gallimard Jeunesse
  • Collection : Romans ado
 
 
Description de l'ouvrage :
 
Aux sources du Clan des Otori... Une épopée fantastique dans un Japon médiéval fascinant.Laissé pour mort dans la montagne, le jeune Shikanoko trouve refuge chez un sorcier qui lui fabrique un masque aux immenses pouvoirs magiques. Il devient «l'Enfant du Cerf». Il parlera aux fantômes et aux esprits protecteurs, il apprendra des hommes et des femmes les plus puissants, il connaîtra le raffinement, l'amour et les sentiments les plus purs, mais aussi la bestialité, la cruauté et les machinations politiques...
 
 
C.f : Amazon.fr
Merci aux éditions Gallimard pour cet envoi.
 
 
 
Mon avis :
 
Ce livre est un pré quel sur les origines mythiques du Clan des Otori et je vous rassure immédiatement : pas besoin d’avoir lu Le Clan des Otori pour apprécier votre lecture. La preuve, je ne l’ai jamais lu ! L’auteur nous plonge dans un monde envoûtant où se mêlent les aventures de samouraïs traditionnelles et une dimension surnaturelle d’une grande originalité. L’histoire porte le lecteur dans un univers symbolique et merveilleux, tout à la fois fascinant et d’une grande force poétique.
C’est le premier tome des quatre livres de l’épopée Shikanoko.
 
En lisant ce roman, j’avais personnellement l’impression de lire un conte traditionnel bien différent de ceux occidentaux et c’est ce qui m’a plu. Les recherches historiques en amont se sentent car, le monde qu’elle construit, est réaliste dans son irréalisme et son fantastique.
 
Le narrateur semble, au premier abord, spectateur mais son développement va vite changer cette impression. On change de point de vue à chaque chapitre et d’autres personnages font leur entrée au fil de l’histoire. Grâce à la plume de l’auteur, tout est fluide et on a envie d’en savoir plus sur chacun d’eux.
 
J’ai pris plaisir à découvrir l’histoire de l’Empire des Huit-Iles et les batailles pour le pouvoir entre les différentes familles, les alliances et les mésalliances ; mais surtout le mélange subtil entre la magie et la politique. Les rebondissements de l’intrigue donnent envie d’avoir immédiatement les tomes suivants afin de savoir qui sera le gagnant de ce jeu de trônes (sans jeu de mots…) et ce qu’il va advenir de l’enfant cerf Shikanoko.
 
Si vous voulez voyager dans le Japon médiéval sous l’aspect d’un conte traditionnel, ce tome un est fait pour vous.
 
 
 
Shikanoko T01 : L'enfant du cerf
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19 octobre 2016 3 19 /10 /octobre /2016 13:29
  • Auteur : John Boyne
  • Editeur : Gallimard Jeunesse
  • Collection : Romans ado

 

Description de l'ouvrage :

 

A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, Pierrot vit à Paris avec ses parents, ignorant tout des nazis. Devenu orphelin, il est envoyé chez sa tante, en Allemagne, dans une maison au sommet d'une montagne.Ce n'est pas une maison ordinaire. Le Berghof est la résidence d'Adolf Hitler. Pierrot va découvrir là un autre monde, fascinant et monstrueux.

 

C.f : Amazon.fr

Merci aux éditions Gallimard pour cet envoi.

 

 

Mon avis :

 

L’action se déroule à Paris, en 1936, mais aucun événement lié au Front Populaire n’est mentionné. Orphelin de père allemand et de mère française, Pierrot va habiter dans un premier temps chez son meilleur ami Anshel. Cependant, la montée de l’antisémitisme fera prendre à la mère une décision : envoyer Pierrot dans un orphelinat à Orléans où il restera peu de temps. Sa tante (sœur de son père) va le récupérer et l’emmener vivre au Berghof, en Autriche, où il deviendra Pietr, côtoiera le Führeret sera membre des jeunesses hitlériennes.

 

Autant je n’avais pas apprécié Le garçon au pyjama rayé, autant j’ai aimé lire Mon père est parti à la guerre ainsi que ce roman.

Une fois de plus, l’auteur choisit le point de vue d’un jeune garçon et le lecteur assiste à sa descente en enfer sans pouvoir rien faire pour lui. Comme dans La mort est mon métier de Robert Merle, j’avais envie de lui crier d’arrêter, d’ouvrir les yeux, de se réveiller et, en même temps, je ne pouvais pas lui en vouloir tellement la pente descendante est douce et « logique ».

Dans ce roman, John Boyne nous montre comme il est facile d’embrigader et de faire adhérer à une idéologie raciste et antisémite un jeune enfant qui plus est sans repaire. Le Führer lui offre un regard ce qui le fait sentir enfin considéré.

La fin de la guerre marque la prise de conscience de Pietr / Pierrot devenu adolescent exprimant enfin des remords. Car voilà la clé de ce roman : la faiblesse psychologique enfantine exploitée mais dont la conscience finie par se réveiller et les remords à se manifester ce qui le pousse à se racheter. En effet, le pire de tous les crimes, « c’est de faire semblant de ne pas savoir ce qui se passait ».

 

Le garçon au sommet de la montagne
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13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 19:02
Le garçon au sommet de la montagne
L’acon se déroule à Paris, en 1936, mais aucun événement lié au Front Populaire n’est menonné.
Orphelin de père allemand et de mère française, Pierrot va habiter dans un premier temps chez son
meilleur ami Anshel. Cependant, la montée de l’ansémisme fera prendre à la mère une décision :
envoyer Pierrot dans un orphelinat à Orléans où il restera peu de temps. Sa tante (sœur de son père)
va le récupérer et l’emmener vivre au Berghof, en Autriche, où il deviendra Pietr, côtoiera le Führeret
sera membre des jeunesses hitlériennes.
Autant je n’avais pas apprécié Le garçon au pyjama rayé, autant j’ai aimé lire Mon père est par à la
guerre ainsi que ce roman.
Une fois de plus, l’auteur choisit le point de vue d’un jeune garçon et le lecteur assiste à sa descente
en enfer sans pouvoir rien faire pour lui. Comme dans La mort est mon méer de Robert Merle,
j’avais envie de lui crier d’arrêter, d’ouvrir les yeux, de se réveiller et, en même temps, je ne pouvais
pas lui en vouloir tellement la pente descendante est douce et « logique ».
Dans ce roman, John Boyne nous montre comme il est facile d’embrigader et de faire adhérer à une
idéologie raciste et ansémite un jeune enfant qui plus est sans repaire. Le Führer lui o=re un regard
ce qui le fait senr en>n considéré.
La >n de la guerre marque la prise de conscience de Pietr / Pierrot devenu adolescent exprimant
en>n des remords. Car voilà la clé de ce roman : la faiblesse psychologique enfanne exploitée mais
dont la conscience >nie par se réveiller et les remords à se manifester ce qui le pousse à se racheter.
En e=et, le pire de tous les crimes, « c’est de faire semblant de ne pas savoir ce qui se passait »
Le garçon au sommet de la montagne
L’acon se déroule à Paris, en 1936, mais aucun événement lié au Front Populaire n’est menonné.
Orphelin de père allemand et de mère française, Pierrot va habiter dans un premier temps chez son
meilleur ami Anshel. Cependant, la montée de l’ansémisme fera prendre à la mère une décision :
envoyer Pierrot dans un orphelinat à Orléans où il restera peu de temps. Sa tante (sœur de son père)
va le récupérer et l’emmener vivre au Berghof, en Autriche, où il deviendra Pietr, côtoiera le Führeret
sera membre des jeunesses hitlériennes.
Autant je n’avais pas apprécié Le garçon au pyjama rayé, autant j’ai aimé lire Mon père est par à la
guerre ainsi que ce roman.
Une fois de plus, l’auteur choisit le point de vue d’un jeune garçon et le lecteur assiste à sa descente
en enfer sans pouvoir rien faire pour lui. Comme dans La mort est mon méer de Robert Merle,
j’avais envie de lui crier d’arrêter, d’ouvrir les yeux, de se réveiller et, en même temps, je ne pouvais
pas lui en vouloir tellement la pente descendante est douce et « logique ».
Dans ce roman, John Boyne nous montre comme il est facile d’embrigader et de faire adhérer à une
idéologie raciste et ansémite un jeune enfant qui plus est sans repaire. Le Führer lui o=re un regard
ce qui le fait senr en>n considéré.
La >n de la guerre marque la prise de conscience de Pietr / Pierrot devenu adolescent exprimant
en>n des remords. Car voilà la clé de ce roman : la faiblesse psychologique enfanne exploitée mais
dont la conscience >nie par se réveiller et les remords à se manifester ce qui le pousse à se racheter.
En e=et, le pire de tous les crimes, « c’est de faire semblant de ne pas savoir ce qui se passait »
Le garçon au sommet de la montagne
L’acon se déroule à Paris, en 1936, mais aucun événement lié au Front Populaire n’est menonné.
Orphelin de père allemand et de mère française, Pierrot va habiter dans un premier temps chez son
meilleur ami Anshel. Cependant, la montée de l’ansémisme fera prendre à la mère une décision :
envoyer Pierrot dans un orphelinat à Orléans où il restera peu de temps. Sa tante (sœur de son père)
va le récupérer et l’emmener vivre au Berghof, en Autriche, où il deviendra Pietr, côtoiera le Führeret
sera membre des jeunesses hitlériennes.
Autant je n’avais pas apprécié Le garçon au pyjama rayé, autant j’ai aimé lire Mon père est par à la
guerre ainsi que ce roman.
Une fois de plus, l’auteur choisit le point de vue d’un jeune garçon et le lecteur assiste à sa descente
en enfer sans pouvoir rien faire pour lui. Comme dans La mort est mon méer de Robert Merle,
j’avais envie de lui crier d’arrêter, d’ouvrir les yeux, de se réveiller et, en même temps, je ne pouvais
pas lui en vouloir tellement la pente descendante est douce et « logique ».
Dans ce roman, John Boyne nous montre comme il est facile d’embrigader et de faire adhérer à une
idéologie raciste et ansémite un jeune enfant qui plus est sans repaire. Le Führer lui o=re un regard
ce qui le fait senr en>n considéré.
La >n de la guerre marque la prise de conscience de Pietr / Pierrot devenu adolescent exprimant
en>n des remords. Car voilà la clé de ce roman : la faiblesse psychologique enfanne exploitée mais
dont la conscience >nie par se réveiller et les remords à se manifester ce qui le pousse à se racheter.
En e=et, le pire de tous les crimes, « c’est de faire semblant de ne pas savoir ce qui se passait »
Le garçon au sommet de la montagne
L’acon se déroule à Paris, en 1936, mais aucun événement lié au Front Populaire n’est menonné.
Orphelin de père allemand et de mère française, Pierrot va habiter dans un premier temps chez son
meilleur ami Anshel. Cependant, la montée de l’ansémisme fera prendre à la mère une décision :
envoyer Pierrot dans un orphelinat à Orléans où il restera peu de temps. Sa tante (sœur de son père)
va le récupérer et l’emmener vivre au Berghof, en Autriche, où il deviendra Pietr, côtoiera le Führeret
sera membre des jeunesses hitlériennes.
Autant je n’avais pas apprécié Le garçon au pyjama rayé, autant j’ai aimé lire Mon père est par à la
guerre ainsi que ce roman.
Une fois de plus, l’auteur choisit le point de vue d’un jeune garçon et le lecteur assiste à sa descente
en enfer sans pouvoir rien faire pour lui. Comme dans La mort est mon méer de Robert Merle,
j’avais envie de lui crier d’arrêter, d’ouvrir les yeux, de se réveiller et, en même temps, je ne pouvais
pas lui en vouloir tellement la pente descendante est douce et « logique ».
Dans ce roman, John Boyne nous montre comme il est facile d’embrigader et de faire adhérer à une
idéologie raciste et ansémite un jeune enfant qui plus est sans repaire. Le Führer lui o=re un regard
ce qui le fait senr en>n considéré.
La >n de la guerre marque la prise de conscience de Pietr / Pierrot devenu adolescent exprimant
en>n des remords. Car voilà la clé de ce roman : la faiblesse psychologique enfanne exploitée mais
dont la conscience >nie par se réveiller et les remords à se manifester ce qui le pousse à se racheter.
En e=et, le pire de tous les crimes, « c’est de faire semblant de ne pas savoir ce qui se passait »
Le garçon au sommet de la montagne
L’acon se déroule à Paris, en 1936, mais aucun événement lié au Front Populaire n’est menonné.
Orphelin de père allemand et de mère française, Pierrot va habiter dans un premier temps chez son
meilleur ami Anshel. Cependant, la montée de l’ansémisme fera prendre à la mère une décision :
envoyer Pierrot dans un orphelinat à Orléans où il restera peu de temps. Sa tante (sœur de son père)
va le récupérer et l’emmener vivre au Berghof, en Autriche, où il deviendra Pietr, côtoiera le Führeret
sera membre des jeunesses hitlériennes.
Autant je n’avais pas apprécié Le garçon au pyjama rayé, autant j’ai aimé lire Mon père est par à la
guerre ainsi que ce roman.
Une fois de plus, l’auteur choisit le point de vue d’un jeune garçon et le lecteur assiste à sa descente
en enfer sans pouvoir rien faire pour lui. Comme dans La mort est
  • Auteur : John Boyne
  • Editeur : Gallimard Jeunesse
  • Collection : Romans ado

 

Description de l'ouvrage :

 

A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, Pierrot vit à Paris avec ses parents, ignorant tout des nazis. Devenu orphelin, il est envoyé chez sa tante, en Allemagne, dans une maison au sommet d'une montagne.Ce n'est pas une maison ordinaire. Le Berghof est la résidence d'Adolf Hitler. Pierrot va découvrir là un autre monde, fascinant et monstrueux.

 

C.f : Amazon.fr

Merci aux éditions Gallimard pour cet envoi.

 

Mon avis :

Le garçon au sommet de la montagne
L’acon se déroule à Paris, en 1936, mais aucun événement lié au Front Populaire n’est menonné.
Orphelin de père allemand et de mère française, Pierrot va habiter dans un premier temps chez son
meilleur ami Anshel. Cependant, la montée de l’ansémisme fera prendre à la mère une décision :
envoyer Pierrot dans un orphelinat à Orléans où il restera peu de temps. Sa tante (sœur de son père)
va le récupérer et l’emmener vivre au Berghof, en Autriche, où il deviendra Pietr, côtoiera le Führeret
sera membre des jeunesses hitlériennes.
Autant je n’avais pas apprécié Le garçon au pyjama rayé, autant j’ai aimé lire Mon père est par à la
guerre ainsi que ce roman.
Une fois de plus, l’auteur choisit le point de vue d’un jeune garçon et le lecteur assiste à sa descente
en enfer sans pouvoir rien faire pour lui. Comme dans La mort est mon méer de Robert Merle,
j’avais envie de lui crier d’arrêter, d’ouvrir les yeux, de se réveiller et, en même temps, je ne pouvais
pas lui en vouloir tellement la pente descendante est douce et « logique ».
Dans ce roman, John Boyne nous montre comme il est facile d’embrigader et de faire adhérer à une
idéologie raciste et ansémite un jeune enfant qui plus est sans repaire. Le Führer lui o=re un regard
ce qui le fait senr en>n considéré.
La >n de la guerre marque la prise de conscience de Pietr / Pierrot devenu adolescent exprimant
en>n des remords. Car voilà la clé de ce roman : la faiblesse psychologique enfanne exploitée mais
dont la conscience >nie par se réveiller et les remords à se manifester ce qui le pousse à se racheter.
En e=et, le pire de tous les crimes, « c’est de faire semblant de ne pas savoir ce qui se passait »

L’action se déroule à Paris, en 1936, mais aucun événement lié au Front Populaire n’est mentionné. Orphelin de père allemand et de mère française, Pierrot va habiter dans un premier temps chez son meilleur ami Anshel. Cependant, la montée de l’antisémitisme fera prendre à la mère une décision : envoyer Pierrot dans un orphelinat à Orléans où il restera peu de temps. Sa tante (sœur de son père) va le récupérer et l’emmener vivre au Berghof, en Autriche, où il deviendra Pietr, côtoiera le Führeret sera membre des jeunesses hitlériennes.

 

Autant je n’avais pas apprécié Le garçon au pyjama rayé, autant j’ai aimé lire Mon père est parti à la guerre ainsi que ce roman.

Une fois de plus, l’auteur choisit le point de vue d’un jeune garçon et le lecteur assiste à sa descente en enfer sans pouvoir rien faire pour lui. Comme dans La mort est mon métier de Robert Merle, j’avais envie de lui crier d’arrêter, d’ouvrir les yeux, de se réveiller et, en même temps, je ne pouvais pas lui en vouloir tellement la pente descendante est douce et « logique ».

Dans ce roman, John Boyne nous montre comme il est facile d’embrigader et de faire adhérer à une idéologie raciste et antisémite un jeune enfant qui plus est sans repaire. Le Führer lui offre un regard ce qui le fait sentir enfin considéré.

La fin de la guerre marque la prise de conscience de Pietr / Pierrot devenu adolescent exprimant enfin des remords. Car voilà la clé de ce roman : la faiblesse psychologique enfantine exploitée mais dont la conscience finie par se réveiller et les remords à se manifester ce qui le pousse à se racheter. En effet, le pire de tous les crimes, « c’est de faire semblant de ne pas savoir ce qui se passait ».

 

Le garçon au sommet de la montagne
L’acon se déroule à Paris, en 1936, mais aucun événement lié au Front Populaire n’est menonné.
Orphelin de père allemand et de mère française, Pierrot va habiter dans un premier temps chez son
meilleur ami Anshel. Cependant, la montée de l’ansémisme fera prendre à la mère une décision :
envoyer Pierrot dans un orphelinat à Orléans où il restera peu de temps. Sa tante (sœur de son père)
va le récupérer et l’emmener vivre au Berghof, en Autriche, où il deviendra Pietr, côtoiera le Führeret
sera membre des jeunesses hitlériennes.
Autant je n’avais pas apprécié Le garçon au pyjama rayé, autant j’ai aimé lire Mon père est par à la
guerre ainsi que ce roman.
Une fois de plus, l’auteur choisit le point de vue d’un jeune garçon et le lecteur assiste à sa descente
en enfer sans pouvoir rien faire pour lui. Comme dans La mort est mon méer de Robert Merle,
j’avais envie de lui crier d’arrêter, d’ouvrir les yeux, de se réveiller et, en même temps, je ne pouvais
pas lui en vouloir tellement la pente descendante est douce et « logique ».
Dans ce roman, John Boyne nous montre comme il est facile d’embrigader et de faire adhérer à une
idéologie raciste et ansémite un jeune enfant qui plus est sans repaire. Le Führer lui o=re un regard
ce qui le fait senr en>n considéré.
La >n de la guerre marque la prise de conscience de Pietr / Pierrot devenu adolescent exprimant
en>n des remords. Car voilà la clé de ce roman : la faiblesse psychologique enfanne exploitée mais
dont la conscience >nie par se réveiller et les remords à se manifester ce qui le pousse à se racheter.
En e=et, le pire de tous les crimes, « c’est de faire semblant de ne pas savoir ce qui se passait »
Le garçon au sommet de la montagne
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19 août 2016 5 19 /08 /août /2016 13:44
  • Auteur : Alison Goodman
  • Traducteur : Philippe Giraudon
  • Editeur : Gallimard Jeunesse
  • Collection : Romans ado
 
 
Description de l'ouvrage :
 
Londres, avril 1812. Lady Helen s'apprête à faire son entrée à la cour. La jeune orpheline est encore sous la tutelle de son oncle et de sa tante qui veillent à étouffer chez elle tout écart pouvant rappeler la réputation sulfureuse de sa mère. Helen fait alors la connaissance du ténébreux Lord Carlston, qui revient juste d'exil après avoir été soupçonné du meurtre de sa femme. Elle est piquée par la curiosité, d'autant qu'il promet de lui faire des révélations sur elle-même et sa mère et que d étranges faits surviennent alors : des bonnes disparaissent, des meurtres sanglants sont commis. Mais la jeune fille est loin de soupçonner l'existence de démons viciés, des Abuseurs, qui se nourrissent de l'énergie humaine. Bientôt sonnera l heure de l'Abuseur Suprême traînant dans son sillage une véritable Terreur. Lord Carlston appartient au Club des Mauvais jours, une police secrète parallèle qui a juré de protéger l'humanité de ces démons. Dotée d une énergie et de dons particuliers, Helen est appelée à les rejoindre. La miniature que sa mère lui a donnée suffira-t-elle à la protéger ? Helen doit choisir entre une vie faite de privilèges et d'insouciance ou basculer dans un monde terrifiant mais aussi passionnant où les démons s'invitent dans les soirées mondaines.
 
C.f : Amazon.fr
Merci aux éditions Nathan pour cet envoi
 
 
 
Mon avis :
 
1812, Régence anglaise. Le décor est planté et connu par les amoureux des romans de Jane Austen. Néanmoins, il serait extrêmement réducteur de s’arrêter à cela pour ce premier tome d’une trilogie.
Lady Helen Wrexhall doit faire son entrée à la cour grâce à son oncle et sa tante qui tentent de faire oublier le scandale lié aux parents d’Helen. L’objectif est clair : chercher un mari digne de son rang. Sauf qu’Helen n’est pas franchement docile et déborde d’énergie. Elle est à un âge où, même si on est une jeune fille de 1812, on aspire à plus de liberté. Pourtant, elle tente de rentrer dans le moule afin de correspondre aux exigences de son oncle mais elle ne peut refreiner sa véritable nature. De plus, son cousin Lord Carlston revient d’exil toujours entouré d’une rumeur tenace. C’est lui qui finira par lui avouer que lui-même et elle sont des Vigilants, êtres dotés de forces supérieures aux humains normaux et voués à vaincre des créatures infiltrées dans la population (les Abuseurs).
 
L’auteure prend bien le temps de mettre en place son univers riche en détails et c’est cela qui m’a littéralement passionnée. Alison Goodman est une passionnée de la période de la Régence (1811-1820). Il n’y a aucune erreur historique et sa grâce à sa documentation impeccable, elle restitue des éléments du quotidien aristocratique d’Helen mais également des plus modestes notamment en ce qui concerne les habits ou la nourriture ainsi que les protocoles de rencontres dans les salons.
La partie fantastique, qui apparait dans un second temps, s’allie parfaitement au côté historique.
Ce premier tome se lit « tout seul ». Le narrateur externe nous entraine dans tous les actes et dans toutes les pensées de l’héroïne faisant basculer lentement le roman historique dans le fantastique avec un doigté incroyable.
 
Ce premier tome a été un énorme coup de cœur.
 
Lady Helen tome 1 : Le club des mauvais jours
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29 mai 2016 7 29 /05 /mai /2016 11:12

Nouvelle vidéo sur Ruta Sepetys : "Le sel de nos larmes"

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22 avril 2016 5 22 /04 /avril /2016 12:35
  • Auteur : Nat Luurtsema
  • Editeur : Gallimard Jeunesse
  • Collection : Roman ado
 
Description de l'ouvrage :
 
Moi, c'est Lou Brown. J'ai quinze ans. Je mesure 1,78 mètres et j'ai des épaules de déménageur. Normal, je nage depuis que je suis toute petite. Je fais de la compétition, je ne pense qu'à ça. Comme Hannah, ma meilleure amie. Jusqu'à ce jour-là... J'ai raté la course. Je viens de rater la sélection pour les JO ! Hannah, elle, est sélectionnée. "Ce n'est pas grave !" C'est ce qu'on n'arrête pas de me répéter. Sauf que c'était toute ma vie ! Je ne préfère pas vous raconter mon été... Maintenant c'est l'automne et je fais ma première rentrée au lycée, sans Hannah. Retour à la vie ordinaire. Je ne connais personne. A la maison, j'ai laissé ma chambre à papa qui est revenu vivre chez nous le temps de retrouver du travail, et Lavande, ma soeur aînée, m'a accueillie dans la sienne. Lavande, c'est l'antimoi. Elle est super belle et super populaire et super exaspérante. Un jour, à la piscine, trois garçons du lycée me demandent de les entraîner. Ils veulent participer à un show télévisé et préparent un spectacle de danse aquatique. Ils ont besoin d'un coach. Si on ne s'étripe pas avant la date des auditions, on va relever le défi ensemble... moi et les Aquaboys.
 
 
C.f : Amazon.fr
Merci aux éditions Gallimard pour cet envoi !
 
 
Mon avis :
 
Amoureux de l'humour anglais, ce roman est pour vous. Quel bonheur de lire un nouveau roman pour adolescents anglais avec cet humour si particulier que j'aime et ses héros-héroïnes tellement gauches mais attachants !
 
Entre déceptions sportives, tentatives (ratées) de socialisation et d'intégration avec d'autres jeunes de son âge ainsi que ses premiers pas en tant que coach pour un groupe de danseurs masculins aquatiques, Louise "Lou" Brown ne va pas vous laisser de marbre. Avec son mètre quatre vingt et ses grosses épaules de nageuse, difficile de ne pas la remarquer. Attachante par sa gaucherie, elle va se révéler être une excellente coach et découvrir l'amitié hors des cours d'eau. une vie est possible après les déceptions sportives et je trouve que ce roman passe un message positif auprès des enfants et adolescents qui voient leur rêves de carrière se briser net. Oui, il y a une vie à côté du sport et l'amitié est à portée de tous.
 
J'ai vraiment passé un excellent moment de lecture avec Lou et ses Aquaboys !
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10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 10:24
  • Auteur : Eoin colfer
  • Editeur : Gallimard Jeunesse
  • Collection : Folio Cadet Classique
 
 
Description de l'ouvrage :
 
Aînés d'une famille de cinq frères turbulents, Will et Marty passeront leurs vacances à la bibliothèque. Ainsi en ont décidé leurs parents. Panique ! Derrière les longues rangées de livres guette... Patator. La terrifiante bibliothécaire ferait régner l'ordre et le silence à l'aide d'un mystérieux fusil lance-patates. Gare à celui qui osera la défier !
 
 
C.f : Amazon.fr
 
 
Mon avis :
 
 
Les enfants ont peur de la bibliothécaire qui les cantonnent sur un tapis avec un mini meuble contenant peu de livres pour eux. Gare à eux s'ils sortent du tapis. Ainsi, ils sont forcés de lire ce qui se trouvent sur l'étagère et finalement, ils aiment et veulent découvrir autre chose. En fait, c'est ce que j'ai aimé dans ce roman. Pas la bibliothécaire qui fait peur (quoique...) mais bien le retournement de situation que je connais tellement. Quand un enfant n'a "que" ça à lire, il s'y met et finalement aime (hé oui, lire peut être amusant !) et il découvre des classiques ce qui lui ouvre des portes sur les autres genres. Etre un peu forcé à lire n'a jamais "tué" personne et ce roman nous en donne la preuve.
La légende de Murphy la Patate : Panique à la bibliothèque
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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 13:41
  • Auteur : Christelle Dabos
  • Editeur : Gallimard Jeunesse
  • Collection : Grand Format Littérature
 
 
Description de l'ouvrage :
 
Officiellement introduite à la cour comme Vice-conteuse, Ophélie découvre les mondanités d'un univers où complots et tensions politiques sont à l' oeuvre derrière les belles apparences. Entre l'arrivée de sa famille au Pôle et les exigences de Farouk, elle n'a d'autre choix que de s'appuyer sur Thorn, son énigmatique fiancé. Quand des nobles disparaissent les uns après les autres, la liseuse d'Anima doit user de ses talents pour mener l'enquête. Une mission qui va l'entraîner beaucoup plus loin que prévu, au coeur d'une vérité plus redoutable que tout ce à quoi elle s'était préparée...
 
 
C.f : Amazon.fr
Merci aux éditions Gallimard pour cet envoi !!
 
 
Mon avis :
 
Enfin !! Nous allons connaître la suite des aventures d'Ophélie plongée dans les griffes sournoises de la vie de cour et des courtisans.
Ce deuxième opus était vivement attendu et, selon mon opinion, tient ses promesses.
 
L'univers, le lecteur le connait déjà donc l'auteure ne perd pas de temps à tout remettre en place et ça, j'ai aimé ; rentrer dans le vif du sujet, reprendre le cours des aventures d'Ophélie comme si je l'avais laissée hier. Les couleurs, les illusions de la cour sont restées les mêmes ainsi que la plume de l'auteure toujours aussi vive, belle et surtout soignée.
 
Ce volume va permettre aux lecteurs de découvrir des personnages, d'autres personnalités du Pôle car oui, nous ne quiterons pas le Pôle. Farouk va prendre plus de place dans l'intrigue ce qui va nous permettre de mieux le connaître et, en cela, j'ai été ravie.
Les pouvoirs de chacun se dévoilent petit à petit et il est très intéressant de les découvrir au fur et à mesure.
Au fil de ma lecture, j'ai découvert une Ophélie qui s'affirme véritablement ainsi qu'un Thorn se dévoilant ostensiblement. Farouk quant à lui m'a rendue curieuse et Bérénilde m'a beaucoup touchée.
 
Ce qui m'a le plus plu, c'est la seconde moitié du roman qui est vraiment très prenante avec une fin en apothéose qui m'a fait me demander comment je vais tenir jusqu'à la sortie du tome 3.
 
 
L'intérêt de cet opus, pour moi, tient en 2 points :
-L'intrigue des "disparus" qui prend sa place dans la seconde partie du volume.
-Les éléments donnés sur certains personnages qui nous permettent de mieux les connaître.
 
 
 
Les disparus du Clairedelune (La Passe-Miroir, #2)
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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 12:39
  • Auteur : Jennifer Niven
  • Editeur : Gallimard Jeunesse
  • Collection : Grand format littérature
 
 
Description de l'ouvrage :
 
Quand Violet et Finch se rencontrent, ils sont au bord du vide, en haut du clocher du lycée, décidés à en finir avec la vie. Finch est la "bête curieuse" de l'école. Il oscille entre les périodes d'accablement, dominées par des idées morbides et les phases "d'éveil" où il déborde d'énergie. De son côté, Violet avait tout pour elle. Mais neuf mois plus tôt, sa sœur adorée est morte dans un accident de voiture. La survivante a perdu pied, s'est isolée et s'est laissée submerger par la culpabilité. Pour Violet et Finch, c'est le début d'une histoire d'amour bouleversante : l'histoire d'une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir.
 
C.f : Amazon.fr
Merci aux éditions Gallimard pour cet envoi !!
 
 
Mon avis :
 
Décidément, l'été a été placé sous le signe du roman psychologique.
 
Violet et Finch sont deux êtres paumés mais éclatants. L'idée de leur consacrer chacun à tour de rôle un chapitre est une excellente idée car le lecteur peut suivre l'évolution mentale des deux protagonistes en parallèle ce qui est, selon moi, la clé de ce roman.
 
Les deux personnages sont dotés de deux profils psychologiques et sociologiques différents que l'on voit évoluer au fil des pages. Je me suis facilement attachée à eux, à leur histoire naissante, au côté fantasque de Finch et fragile de Violet. Il y a un côté attachant et attendrissant avec ces deux protagonistes et l'écriture de Jennifer Niven les rend beaux aux yeux du lecteur.
 
Et pourtant, cette beauté et cette vie éclatantes et fantasques sont illusoires. Le lecteur perçoit rapidement qu'un malaise latent existe chez Violet et Finch. Cette impression ne vous lâchera pas jusqu'au dénouement final.
 
 
Ce livre est une véritable merveille, enivrant, terriblement bouleversant et surtout émouvant. Il est d'une telle sensibilité, à fleur de peau, qu'il arrive à donner le sourire et à toucher le lecteur au plus profond de lui-même.
Les thèmes de la dépression et du suicide sont abordés de façon sensibles.
 
Cette histoire est attachante et bouleversante. Je n'ai pas pu rester insensible face à ces deux êtres en pleine détresse mais qui vont s'aider mutuellement à reprendre goût à la vie.
J'ai partagé leurs peines, leurs joies, leurs espoirs lors de cette lecture qui fut intense !
Tous nos jours parfaits
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