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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 11:19
  • Auteur : Maïa Brami
  • Broché
  • Editeur : Nathan (3 avril 2014)
  • Collection : GRAND FORMAT
 
 
 
Mon avis :
 
C'est l'histoire d'une ado de 14 ans pleine de complexes, aimant Ava Gardner et écrire, qui voit sa vie changer suite à l'arrivée mystérieuse d'une enveloppe sur son balcon. Joueuse, elle la renverra au destinataire en y répondant. S'ensuit alors une correspondance entre Nora et Rodrigue, son voisin de 17 ans.
 
L'auteur a su éviter l'écueil de la facilité ou du lieu commun des romans adolescents. Le mélange roman et épistolaire donne du peps et de l'intérêt à une intrigue très mince. Qui n'a pas été un/une ado complexé(e) ?
 
L'intérêt du roman réside dans les lettres échangées avec Rodrigue et le caractère ambivalent de Nora. De plus, les références culturelles sont un véritable plus à l'histoire.
 
Sans être le livre de l'année, ou du mois, ce livre ado n'en reste pas moins distrayant à lire et peut donner envie de relire des romans épistolaires classiques.
 
Merci au service presse Nathan.

 

Les princes charmants n'existent pas
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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 11:52
  • Auteur : Sarah Dessen
  • Broché: 478 pages
  • Editeur : Pocket Jeunesse (16 mai 2012)
  • Langue : Français
Biographie de l'auteur :
Sarah Dessen est née aux USA en 1970. Elle a baigné très jeune dans la littérature puisque ses parents, professeurs de lettres, lui offraient des livres en guise de jouets. Enfant, elle reçoit une machine à écrire et se lance dans l'écriture. Après son diplôme de Lettres, elle décide de travailler comme serveuse et d’écrire le reste du temps. Son premier roman est publié au bout de trois ans. Elle fait aujourd’hui partie des auteurs majeurs de la littérature pour adolescents.
Description de l'ouvrage :
Après le divorce de ses parents, McLean a suivi son père et n’a plus de contact avec sa mère. Ensemble, ils n’en finissent pas de déménager : quatre villes différentes en deux ans. Chaque nouvel endroit lui donne l’opportunité de se créer une nouvelle personnalité. Mais aujourd’hui, pour la première fois, McLean a envie de rester où elle est, pour découvrir qui elle est. Dave, le garçon d’à-côté, pourra sûrement l’aider…
Cf : Amazon.fr
Mon avis :
McLean est un personnage attachant, vivant seule avec son père consultant culinaire depuis le divorce de ses parents deux ans auparavant.
Le métier de son père lui a fait changer quatre fois de lycée en l’espace de deux ans. Lakeview est son cinquième. A chaque fois, elle s’invente un personnage, une vie. A Lakeview, un concours de circonstances lui fait prendre son véritable prénom et elle se dévoile aux autres et à elle-même. Elle n’invente plus, elle ne fuit plus et va même se confronter à sa mère qu’elle rejette depuis le divorce.
Grace à son voisin David, elle va se faire de véritables amis car elle ne s’est pas cachée derrière un personnage. Elle va même aider Deb, un personnage secondaire mais hautement important, à se lier à la bande d’amis : David, Riley, Ellis, Heather et elle. Deb est attachante, hyper organisée et recèle beaucoup de vie et de surprises mais elle est seule ; c’est un peu la « freak » du lycée. Grace à McLean, elle s’intègre dans une bande d’amis pour la première fois de sa vie et j’ai trouvé cela merveilleusement touchant car on voit au départ que la bande n’est pas chaude, la jugeant sans la connaître mais au bout de cinq minutes de discussion avec elle, ils se rendent compte de la richesse qu’elle a. Morale de l’histoire : ne pas juger sans connaître.
La seconde morale de ce roman ado (pour filles) est qu’il ne sert à rien de se cacher ou de fuir son passé ou ses blessures mais justement qu’il faut affronter sa vie pour se sentir mieux, se découvrir soi-même et aller de l’avant en se débarrassant de ses vieilles rancoeurs qui sont souvent des malentendus.
Malgré quelques longueurs, ce livre est plaisant à lire.
Te revoir un jour
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 08:22

La rue des étoiles

Bart Moeyaert

Traduit par Daniel Cunin

Edition du Rouergue

Collection : Doado

En librairie le 6 novembre 2013

Résumé :

Trois enfants assis sur un mur regardent le monde. Un roman à la fois subtil, profond et drôle d’un auteur d’envergure internationale.

Pendant les chaudes journées d’été, trois enfants s’assoient sur le mur qui sépare l’entrepôt de ferraille de la rue attenante, la rue des étoiles. C’est ici qu’Oskar, son frère Bossie et leur amie Camille ont élu domicile pour leur «club ». Drôle d’endroit sans mur ni plafond, mais un lieu idéal pour observer le monde. Même s’il n’y a pas grand monde qui passe dans la rue des étoiles, à part cette grand-mère qui promène son vieux teckel à heure fixe... Pour déjouer l’ennui, Bossie, Oskar et Camille font un pari : qui du teckel ou de la vieille dame mourra en premier ? Coup du hasard ou coïncidence, le lendemain, le chien et la vieille ne se montrent pas.

Commence alors une attente mêlée de suspense et de crises de rire. En toile de fond de cette tranche de vie, Bart Moeyaert aborde avec subtilité les thèmes de la relation fraternelle, du manque (la mère des deux frères étant absente), de l’amour et de la mort.., et toujours avec une psychologie des personnages élaborée et une écriture singulière.

La Rue des étoiles, sorti en 2011 aux Pays-Bas, a déjà été récompensé par le Boekenleeuw 2012, et a permis à Bart Moeyaert de figurer parmi les six auteurs nominés au Prix Andersen 2012. Très apprécié dans son pays, son style, devenu à la fois filmique et poétique, atteint une maturité certaine dans ce livre.

L’auteur :

Né en 1964 à Bruges, Bart Moeyaert est le dernier d’une fratrie de 7 garçons, comme il le raconte dans Frères (doado, 2008). Après ses études secondaires à Gand, Bart Moeyaert étudie le néerlandais, l’allemand et l’histoire à Bruxelles. Il a publié son premier roman (Duo avec fausses notes, 1983) dès l’âge de 19 ans. D’abord rédacteur des revues pour enfants aux éditions Averbode, Bart Moeyaert se consacre à l’écriture depuis 1995. Il a publié de nombreux romans, poèmes, albums, scripts pour la télévision, pièces de théâtre et traductions. L’essentiel de son oeuvre se situe à la frontière de la littérature adolescente et adulte. De nombreuses fois récompensés en Belgique, aux Pays-Bas comme à l’étranger, ses livres ont été traduits dans plus de 15 langues. Huit de ses ouvrages ont été publiés au Rouergue.

Cf : Le Rouergue, service de presse

Mon avis :

Une fois de plus, je remercie les éditions du Rouergue pour cette découverte car c’est un livre vers lequel je ne serais pas allée de moi-même.

Ce qui m’a le plus frappée dans ce roman est le style de l’auteur. Celui-ci est singulier, à la limite du filmique ce qui rend le livre intéressant et questionne le lecteur voire le bouscule dans ses habitudes de lecture.

Bart Moeyaert fait la part belle à l’aspect psychologique de ses personnages. Nous voyons ces trois adolescents évoluer sur le fil du rasoir ou plutôt du toit depuis lequel il regarde la rue des étoiles et la ville.

C’est un roman sur l’absence (de la mère notamment), l’amour fraternel, l’amitié, la mort, l’amour.

Je comprends pourquoi il a reçu le Prix Boekenleeuw 2012 !!

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 09:20

"Un lézard amoureux"
Alex Cousseau
96 pages
Edition du Rouergue
Collection : Doado
En librairie le 11 septembre 2013
Présentation de l’éditeur :
Cette année-là, du printemps à l’été, la fille que Tobias aime secrètement, Zoé, passe du statut de copine à amoureuse. En cinq histoires, autant de moments forts pour avancer vers le dénouement heureux, Alex Cousseau nous emporte dans l’inconnu du sentiment amoureux à l’adolescence, la peur de « dire », la peur de s’embrasser, et enfin de faire l’amour.
Tobias va avoir seize ans et vit dans un coin isolé du Finistère, entre rivières et forêts, près du Menez hom, la montagne la plus haute de Bretagne. Depuis toujours Karim est son meilleur ami, et il y a un an les a rejoint une fille, Zoé, d’un an plus
vieille, avec qui ils forment un trio. Sans qu’ils se le soient dit, les deux garçons savent qu’ils sont tous les deux amoureux d’elle, et que, quand elle aura choisi l’un d’entre eux, leur amitié sera finie. Tobias est submergé par son sentiment secret, les yeux et le sourire de Zoé le font fondre. Vingt fois dans sa tête, il répète son prénom, même son père comprend que son fils est amoureux. Tobias n’a jamais embrassé une fille, et même, n’en a jamais eu envie. Entre printemps et été, en cinq histoires, Alex Cousseau nous entraîne dans cette découverte de l’amour à l’adolescence, comment l’amour fait voir la vie autrement, comment on doit surmonter sa honte, sa peur. Du silence au baiser et à la « première fois «, Un lézard amoureux décline toutes les étapes du sentiment amoureux, du point de vue du garçon, plutôt rare en littérature ado.
Biographie de l’auteur par l’éditeur :
L’auteur : Alex Cousseau est né à Brest en 1974 et vit actuellement dans le Morbihan. Après des études d’arts plastiques et de cinéma, il fait divers métiers manuels et occupe différents postes d’enseignant. Depuis 2004, il se consacre à l’écriture : ses albums sont parus à l’École des loisirs, Mémo, Sarbacane et tous ses romans (une quinzaine) sont publiés au Rouergue, dont Je suis le chapeau (2009), Ma première nuit à la belle étoile (2010), Les trois vies d’Antoine Anacharchis (élu meilleur roman jeunesse 2012 par la rédaction de LIRE), L’Explosion du petit pois (2013) un album, Alba blabla (illus. Anne-Lise Boutin, 2011) et deux titres dans la nouvelle collection boomerang, Mon frère est un cheval / Mon cheval s’appelle Orage (nov. 2012) et Totem / Je t’aime (sept.2013).

Cf : Le Rouergue, service de presse
Mon avis :
Doté d’une plume manifestement alerte et incisive, Alex Cousseau nous plonge, avec un roman court et captivant, dans la découverte de l'amour par un garçon.
Où l’on aurait pu avoir un trio amoureux classique entre Tobias, Karim et Zoé, Alex Cousseau nous emporte loin de la facilité. Tobias, le protagoniste de l’histoire se construit en tant qu’homme. Il est fils de divorcés, se retrouve confronté à la mort violente de son chien (dès le premier chapitre), puis à celle d’un inconnu. Au lieu de fuir, il entre par effraction, « étudie » le mort. Ce passage m’a, tout d’abord, surprise et m’a laissée un sentiment de mal à l’aise car il s’approche du mort, lui parle alors qu’il ne le connaît pas. J’aurais plus eu la réaction de Karim : ne pas entrer et partir. Or, en plus de regarder attentivement le mort, il va se cacher dans la chambre de Zoé lorsqu’il entend du bruit dehors. Cette double intrusion dans l’intimité de la jeune fille m’a choquée. Si l’auteur a voulu bousculer son lectorat, c’est réussi avec moi en tout cas.
L’adolescence est la période où le morbide fascine, la découverte de l’autre est important et Alex Cousseau pousse cela à l’extrême en peu de phrases sans jamais tomber dans le voyeurisme.
Puis Tobias découvre l’amour avec Zoé. Là aussi, l’auteur ne tombe pas dans les clichés. Il dépeint magnifiquement la naissance de l’amour, le premier baiser, la réciprocité de l’amour, la peur, la honte, le silence, l’appréhension qu’il peut y avoir lors d’une « première fois » chez un garçon.
Alex Cousseau décline toutes les étapes des sentiments amoureux chez les garçons ce qui est peu fréquent dans la littérature adolescente contemporaine et cela fait de ce roman un récit unique.
Merci aux éditions du Rouergue de m'avoir permis de lire ce livre avant sa sortie.
Un lézard amoureux
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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 09:27

 

 

Malorie BLACKMAN

  • Broché: 320 pages
  • Editeur : Editions Milan (19 octobre 2011)
  • Collection : Macadam

 

Résumé :

"Que feriez-vous si vous aviez 17 ans et que votre ex-copine vous amenait un bébé en vous disant qu’il est de vous et que vous devez vous débrouiller avec lui ? C’est ce que va découvrir Dante. "

Cf : Amazon.fr

 

Mon avis :

 

Grand gagnant du Prix des Incorruptibles 2012 (3ème - 2nde), ce roman est une bouffée d'air dans la littérature adolescente actuelle tout en traitant de deux sujets difficiles : la paternité adolescente et l'homosexualité.

Dante découvre qu'il est père lorsque son ex petite amie, Mélanie, débarque chez lui avec un bébé (Emma) dans les bras. Elle la lui confie le plaçant dos au mur. Dante devar renoncer provisoirement à l'université, ses rêves et apprendre à devnir père du jour au lendemain. Il se rendra compte que ce n'est pas facile tous les jours, que des riens peuvent compliquer la vie avec un tout-petit mais également le bonheur que ce petit être lui apporte. Il en ressortira grandi.

Et il y a Adam, son frère très apprêté, sûr de lui et de sa sexualité et bizarrement, assez rapidement on sent que rien n'est vraiment facile. Par bribes, on comprend qu'il doit faire face à de l'hostilité provenant des amis homophobes de son frère. Le sont-ils tous vraiment.
Le plus beau passage est, selon moi, lorsque Emma l'aidera à surmonter une douloureuse épreuve.

Un très beau roman, fin, dur mais rempli d'amour.

Boys don't cry (Les garçons ne pleurent (presque) jamais)
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