La fille de la supérette

• Autrice : Sayaka Murata
• Traductrice : Mathilde Tamae-Bouhon
• Editeur : Folio

Description de l'ouvrage :

"Les gens perdent tout scrupule devant la singularité, convaincus qu'ils sont en droit d'exiger des explications." Trente-six ans et célibataire, Keiko travaille comme vendeuse dans un konbini, ces supérettes japonaises ouvertes 24 h/24. Elle n'envisage pas de quitter ce petit univers rassurant, au grand dam de son entourage qui désespère de la voir un jour fonder une famille. Son existence bascule à l'arrivée d'un nouvel employé, Shiraha, lui aussi célibataire. Éloge des anticonformistes, La fille de la supérette a connu un succès retentissant au Japon, où il a reçu le prix Akutagawa, équivalent du prix Goncourt.

C.f : Amazon.fr

Mon avis :

J'ai pris ce roman parce que je l'avais vu passer un peu partout et que je mourrais d'envie de me remettre à la littérature japonaise. Alors, forcément, une histoire de jeune femme, travaillant dans un konbini (soooo manga !!!) ne pouvait que m'attirer.

Nôtre héroïne est dépeinte de façon réaliste, sans chichis, crue comme prise dans les phares d'une voiture et c'est tout ce qui fait l'intérêt du roman. En plus de son quotidien à la supérette, de ses collègues et des clients, c'est un bout de la société nipponne qui nous est offert sur un plateau et il serait dommage que vous passiez à côté !