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Auteur : Amy Engel
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Editeur : Lumen
Ivy, comme toutes les filles de 16 ans, peut potentiellement se marier. Si à 17 ans, elles ne sont pas mariées alors elles ne le seront jamais. De plus, filles et garçons ne choisissent pas leur partenaire. Ivy, en tant que fille et petite-fille du fondateur de la ville sait qui elle va épouser : Bishop, le fils du président. Et sa mission est de le tuer afin que son père prenne le pouvoir et abroge l’idée des mariages arrangés.
Malgré un départ un peu lent, la découverte de Bishop au fur et à mesure des semaines est vraiment intéressante. Le lecteur découvre Ivy et, en même temps qu’elle, son mari. On suit ses doutes, ses angoisses bref son évolution psychologique. La découverte d’elle-même de ses envies, de ses doutes, de son « soi » va la faire réfléchir sur sa situation et évoluer. C’est cette évolution qui m’a le plus intéressée car Ivy est un personnage complexe qui comprend, au fur et à mesure, les mensonges bâtis autour d’elle.
Ce que j’ai aimé dans ce énième roman dystopique, c’est que l’univers « apocalyptique » est mis de côté et l’accent est plus mis sur la personnalité d’Ivy.
Ivy parait simple, facile à deviner car elle a toujours suivi les paroles de son père et de sa sœur qui l’ont, sa vie durant, manipulée. Pourtant, au fil de la lecture et de sa vie commune avec Bishop, elle va commencer à s’interroger, à s’ouvrir et comprendre que tout n’est pas aussi simple qu’il n’y parait. Bien entendu, l’amour va jouer un rôle crucial. C’est véritablement Ivy et son duo avec Bishop qui m’ont tenue en haleine car sinon l’intrigue en elle-même n’est pas passionnante voire un peu simpliste. J’ai vite compris qu’au-delà du désir de pouvoir se cachait autre chose.
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